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Catégorie : Mobile

LAfricaMobile clôture sa série A de 6,5 M€ (7 M$) avec le soutien de Bpifrance
LAfricaMobile clôture sa série A de 6,5 M€ (7 M$) avec le soutien de Bpifrance pour devenir leader du cloud communication et de l’intelligence artificielle (IA) en Afrique Francophone.


LAfricaMobile, une entreprise spécialisée dans le cloud communication et l’IA, s’est engagée à aider les entreprises africaines à créer un lien fort avec leurs clients à travers le téléphone mobile.
 

[DAKAR, le 03 Décembre 2024] – En avril 2024, un premier tour de table de 4,3 M€ (4,5 M$) avait été constitué avec des investisseurs de renom [ Janngo Capital, Southbridge Investments, Ciwara Capital, KJ Holding, Audentes Capital, DMG Promotion, 150 O bter (Jihed Othmani) ]. LAfricaMobile finalise aujourd’hui sa levée de fonds grâce à Bpifrance, portant le montant total de sa série A à 6,5 M€ (7 M$). Cette nouvelle phase marque un jalon important pour l’entreprise et vient renforcer son ambition de poursuivre son développement en Afrique Francophone. 

Malick DIOUF, CEO de LAfricaMobile déclare :  

« La finalisation de cette série A de 6,5 M€ (7 M$) marque une étape importante pour le développement de LAfricaMobile. 

Cela montre d’une part, la confiance des investisseurs à la proposition de valeur que nous apportons dans le marché du Cloud Communication et de l’IA en Afrique ; et d’autre part, notre capacité à adresser ce besoin des entreprises africaines à interagir avec leurs clients à travers le téléphone mobile de façon multicanale et inclusive. 

 Nous sommes reconnaissants pour cette confiance renouvelée et continuons à travailler d’arrache-pied pour la mériter tous les jours, surtout auprès de nos clients des différents secteurs d’activités que nous adressons : banques, assurances, fintech, santé, éducation, agriculture, environnement, services publics. »  

 « LAfricaMobile est à la croisée des chemins dans sa stratégie de développement ; un défi de couverture et d’expansion en Afrique Centrale francophone et une opportunité d’accompagner les organisations publiques et privées dans leur processus de transformation digitale avec une offre de services adaptée aux besoins des communautés. » a déclaré Raymond MENDY, Directeur Exécutif de LAfricaMobile. 

 

À propos de LAfricaMobile   

LAfricaMobile est une entreprise panafricaine de communication digitale basée sur le Cloud et l’IA. Elle permet à ses clients de réaliser des campagnes de communication à grande échelle grâce aux technologies mobiles (SMS, Voix, USSD, WhatsApp, Crédit téléphonique, Paiement de factures, Text-To-Speech, Speech-To-Text) en Afrique. 

LAM est connecté à 60 opérateurs télécoms dans 18 pays d’Afrique et accompagne plus de 300 clients entreprises à travers le continent. 

Après une levée de fonds Seed de 500 K€ en 2020, elle a clôturé une série A de 6,5M€ en 2024. 

 

Pour en savoir plus : www.lafricamobile.com 

 

Contacts presse :
Mame Diarra Fall, Responsable Marketing et Communication, 
Tel : +221 77 445 29 04, 
Email : d.fall@lafricamobile.com

 

LAfricaMobile lève 4,3 M€ (4,6 M$) pour devenir leader du Cloud Communication en Afrique francophone.

LAfricaMobile, une entreprise spécialisée dans le cloud communication et le mobile marketing, s’est toujours engagée à aider les entreprises africaines à créer un lien fort avec leurs clients sur le téléphone mobile. 

Marrakech, 29 mai 2024 – Lors du lancement du GITEX AFRICA, de la Rencontre des Entrepreneurs Francophones (REF) et des African CIO Awards, LAfricaMobile, qui participe activement à ces trois événements, a annoncé une levée de fonds de 4,3 M€ (4,6 M$) pour sa série A. 

Cette levée de fonds permettra à LAfricaMobile de consolider sa position financière et d’accélérer son expansion en Afrique francophone. Les fonds seront utilisés pour développer les activités de l’entreprise en Afrique centrale et pour investir davantage dans ses produits, notamment en intégrant l’intelligence artificielle afin d’offrir une meilleure valeur ajoutée à ses clients et partenaires selon Malick DIOUF CEO et Co-founder de LAfricaMobile. 

Ce tour de table, mené par Janngo Capital, a réuni la participation de plusieurs investisseurs de premier plan : 

  • les vice-champions du monde, Aurélien Tchouaméni et Jules Koundé de l’équipe de France de Football 
  • les brillants fondateurs d’ Expensya, Karim Jouni et Jihed Othmani (Succes Story Tunisienne – La belle exit africaine de 2023) 
  • Et les fonds d’investissement SouthBridge Investments et Ciwara Capital. 

La confiance des investisseurs dans la stratégie et le potentiel de croissance de LAfricaMobile témoigne de la solidité de l’entreprise et de ses perspectives prometteuses en Afrique francophone.  

« Nous avons été convaincus par la vision de LAfricaMobile, la qualité de leur équipe et leur solution technologique offrant des services uniques sur un marché particulièrement prometteur. Leur proposition de valeur, à l’intersection des services financiers, de télécommunications et du marketing, leur permet d’adresser efficacement un marché estimé à près de US$150 milliards d’ici 2030. Nous sommes fiers de mener ce tour de table en tant qu’investisseur de référence afin de soutenir une double expansion de leur offre et de leurs pays d’implantation tout en garantissant une meilleure accessibilité des contenus en langue locale » a commenté Fatoumata Bâ, Fondatrice et Présidente Exécutive de Janngo Capital.  

« Je crois réellement que les entrepreneurs comme Malick, ont la capacité de transformer les marchés Africains ainsi que l’innovation locale ; en résumé exactement le type de projets dans lesquels nous aimons investir Jihed et moi! » Karim Jouini, Fondateur de Expensya. 

« Chez SouthBridge Investments, nous soutenons les entreprises qui apportent une contribution unique à la promotion de l’économie numérique avec des solutions à l’échelle. LAM a non seulement démontré qu’elle pouvait le faire dans un pays, mais grâce à son leadership dynamique, elle ouvre la voie à la mise à l’échelle des solutions dans d’autres zones géographiques. » Frannie Léautier, CEO de Southbridge Investments, Partner. 

Avec cette levée de fonds, LAfricaMobile est bien positionnée pour poursuivre son développement rapide et durable en Afrique francophone. « C‘est une étape décisive dans le développement de notre entreprise qui a déjà accompagné plus de 300 entreprises en Afrique et établi plus de 60 partenariats avec les opérateurs télécoms du continent. Notre ambition est d’accompagner toutes les entreprises où qu’elles soient en Afrique dans leur relation avec leurs clients grâce aux technologies mobiles. » assure Malick Diouf particulièrement reconnaissant à l’endroit de tous les acteurs qui ont contribué au développement de l’entreprise notamment : 

  • ses investisseurs historiques Teranga Capital et Abysse 
  • ses partenaires d’écosystème NTF5, OPTIC, SenStartup, CTIC, ARTP, ADEPME, DER, 3FPT, H7, Stanford Seed Program 
  • ses partenaires télécoms : autorités de régulations, opérateurs, MVNOs et agrégateurs 
  • l’ensemble de ses clients et de ses collaborateurs 

 

À propos de LAfricaMobile 

Créée en 2014, LAfricaMobile est une entreprise spécialisée dans le cloud communication et le mobile marketing. Elle permet à ses clients de réaliser des campagnes de communication à grande échelle grâce aux technologies mobiles (SMS, USSD, Voice, WhatsApp, Airtime, Text-To-Speech) en Afrique. 

Avec près de 100 millions de transactions, LAM a connecté plus de 15 pays et 60 opérateurs, avec une équipe composée de près de 30 professionnels passionnés, aux horizons culturels diversifiés. 

Pour en savoir plus : www.lafricamobile.com 

 

​​A propos de Janngo 

Janngo crée, développe et finance des champions digitaux panafricains combinant une performance économique et un impact social inclusif, avec la conviction que la technologie et le capital peuvent accélérer le développement et l’atteinte des ODD en Afrique.  

Janngo Capital opère le plus grand fonds technologique pour l’égalité des genres en Afrique, investissant jusqu’à €5m au sein de startups proposant des solutions innovantes à des défaillances de marché tout en créant massivement des emplois, en particulier pour les femmes et les jeunes. 56 % des sociétés de notre portefeuille sont dirigées par des femmes et 67 % ont été créées en Afrique francophone, à l’instar des champions Sabi et Expensya. Nous opérons sous une licence de gestion de fonds d’investissement alternatifs “full-AIFM” avec des bureaux à Abidjan et à Paris. Nous investissons dans tous les secteurs et notre portefeuille couvre les secteurs de la santé, la logistique, les services financiers, le commerce de détail, l’agroalimentaire, la mobilité et les industries créatives. 

Janngo Capital est le lauréat du Prix de l’Égalité des Genres 2023 de l’Africa CEO Forum. 

Pour en savoir plus : www.janngo.africa 

 

Contacts presse : 

Mame Diarra Fall, Responsable Marketing et Communication, 
Tel : +221 77 445 29 04, 
Email : d.fall@lafricamobile.com 

 

 

Qu’est ce que le TTS ou Text To Speech ?
Qu’est ce que le TTS ou Text To Speech ?

L’intelligence artificielle (IA) est un domaine en constante évolution de l’informatique, consacré à la création de systèmes informatiques capables d’accomplir des tâches complexes et variées habituellement associées à l’intelligence humaine. Ces tâches incluent la reconnaissance de la parole, la vision par ordinateur, la prise de décision, et bien d’autres.

L’une des applications les plus captivantes de l’IA est la synthèse vocale, également connue sous le nom de Text-to-Speech (TTS). Cette technologie a connu d’énormes progrès au fil des années, permettant à un ordinateur de convertir du texte en une voix naturelle et claire, à un point où elle devient presque indiscernable de la manière dont une personne s’exprime.

Pourquoi le TTS?

L’Afrique compte plus de 2000 langues parlées par des millions de personnes. Cette diversité linguistique peut poser des défis considérables en matière de partage d’informations et d’actualités. Par conséquent, il est essentiel pour les entreprises de trouver des solutions afin de surmonter les barrières de communication et de toucher efficacement leur audience cible. Grâce au Text-To-Speech, il est désormais possible de dépasser ces obstacles linguistiques. En intégrant cette technologie, les entreprises peuvent non seulement élargir leur portée, mais aussi offrir une expérience plus inclusive et personnalisée à leurs utilisateurs. 

Fonctionnement du TTS

La solution TTS de LAfricamobile apporte des fonctionnalités révolutionnaires et uniques, notamment :

  • Donne la possibilité de traduire un texte français en texte une langue africaine.
  • Vocalisation d’un texte traduit en une voix naturelle.
  • Pas besoin d’insérer des balises pour vocaliser : cela inclut les chiffres, les montants, les dates et les heures.
  • Possibilité d’envoyer la voix vers un numéro de téléphone ou de lancer une campagne vocale.

Ces fonctionnalités permettent aux entreprises de mieux communiquer en langue locale avec leurs clients, en surmontant les défis liés à l’analphabétisme et en facilitant une interaction plus efficace.

 

Avantages du TTS

La synthèse vocale du français vers une langue Africaine, offre des avantages spécifiques, notamment dans les régions où les langues locale sont les plus parlées. Voici quelques-uns des avantages de cette technologie :

Accessibilité linguistique : Permet aux locuteurs francophones de communiquer en langue locale, en surmontant la barrière de la langue. Cela peut être utile dans des situations de communication interculturelle.

Inclusion : Favorise l’inclusion des communautés Africaine, en particulier de ceux qui n’ont pas de compétences en français ou qui préfèrent la communication en .langue locale

Accessibilité numérique : Facilite l’accès à des informations et des services numériques pour les personnes analphabètes, y compris l’accès à des sites web et des applications en ligne.

Efficacité de la communication : Améliore l’efficacité de la communication en permettant aux utilisateurs de recevoir des informations dans leur langue maternelle, ce qui est souvent plus compréhensible et engageant.

Économie de temps et de coûts : Réduit les coûts de traduction et d’enregistrement de voix humaine pour la synthèse vocale, ce qui peut être particulièrement bénéfique pour les entreprises.

En somme, le TTS du français vers les langues locales répond à des besoins spécifiques de communication dans les régions où elles sont prédominantes. Elle contribue à l’accessibilité, à l’inclusion et au développement de contenus numériques dans cette langue, tout en réduisant les obstacles linguistiques pour une communication plus efficace.

Use case

Réalisation de campagnes: Notre système innovant permet la traduction de votre textes rédigés en français en une langue locale, puis le vocalise, offrant ainsi la possibilité de diffuser le message via un numéro ou de lancer une campagne ciblée.

Assistance clientèle pour les entreprises : Les entreprises souhaitant améliorer leur service client en langue locale peuvent désormais intégrer un assistant virtuel doté de la technologie de synthèse vocale (TTS). Les clients peuvent poser leurs questions dans leur langue maternelle, et l’assistant fournira des réponses vocales en temps réel. Cela facilite la communication avec la clientèle, réduit les temps d’attente et améliore l’expérience client.

Services d’information gouvernementale : les organismes gouvernementaux peuvent désormais utiliser les langues locales pour diffuser des informations cruciales aux citoyens. En cas d’alerte météorologique, de campagnes de santé publique ou d’annonces relatives à des programmes sociaux, l’assistant virtuel peut vocaliser ces informations de manière claire et précise.

 

 

Communiqué de presse : LAfricaMobile devient le premier agrégateur services mobiles au Sénégal et en Afrique francophone
LAfricaMobile, premier agrégateur du secteur des communications électroniques au Sénégal

Dakar, le 07 mars 2024 Première plateforme de communication et de marketing mobile en Afrique, LAfricaMobile est depuis le 26 févier 2024, le premier fournisseur de services d’agrégateur au Sénégal.

Ainsi que mentionné par l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes du Sénégal, la start-up créée en 2014 et présente dans 9 pays d’Afrique sera connectée aux infrastructures des trois opérateurs de téléphonie à licence globale, à savoir Orange-Sonatel, Expresso et Free.

En tant qu’interface stratégique entre les fournisseurs classiques de service à valeur ajoutée et les sociétés de téléphonie, LAfricaMobile va jouer un rôle fondateur en améliorant l’expérience utilisateur et en optimisant les processus opérationnels pour les différentes parties prenantes du secteur.

« Le rôle d’agrégateur officiel va structurer davantage l’écosystème des télécoms au Sénégal et en Afrique, en apportant plus de simplicité à la fois aux opérateurs télécoms mais aussi et surtout, à l’ensemble des entreprises qui ont ce besoin d’utiliser l’infrastructure télécoms pour créer plus de valeur ajoutée », assure Malick Diouf, CEO et co-fondateur de LAfricaMobile , particulièrement reconnaissant à l’endroit de tous les acteurs qui se sont mobilisés pour que cette grande première soit une réalité.

« Nous profitons de cette occasion pour remercier toutes les parties prenantes qui ont rendu cela possible; particulièrement l’ARTP, les opérateurs télécoms, le Comité de Développement des SVA et tous les fournisseurs de Services à Valeur Ajoutée », indique Monsieur Diouf. En tant qu’agrégateur , LAfricaMobile est chargée de « faciliter l’interconnexion et la distribution efficace des services SVA et des contenus aux utilisateurs, permettant ainsi de réduire les délais y afférents », précise le Directeur général de l’ARTP, Monsieur Abdou Kaim Sall, rappelant que « l’Agrégateur SVA joue un rôle essentiel en tant qu’interface stratégique entre les fournisseurs classiques de services à valeur ajoutée et les opérateurs de communications électroniques ».

Cette signature du cahier des charges entre le régulateur sénégalais des télécommunications et des postes et LAfricaMobile coïncide avec les 10 ans de cette entreprise prometteuse, présente au Sénégal, au Burkina Faso, au Mali, en République Démocratique du Congo, au Togo, en Côte d’Ivoire, au Niger, au Bénin, et en Guinée Conakry.

LAM ambitionne de faire de la téléphonie mobile, un levier de croissance pour les entreprises en Afrique, en aidant les acteurs du tissu économique du continent à créer un lien avec leurs clients pour un meilleur développement de leurs activités.

 

Contacts presse :

Mame Diarra FALL
Responsable Marketing et Communication
+221774452904 / 338425855
d.fall@lafricamobile.com/ contact@lafricamobile.com


Télécharger le communiqué de presse 

 

Signature du cahier de charges de LAfricaMobile à Barcelone

(Barcelone) – Le Directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) qui participe actuellement aux travaux du Congrès mondial de la téléphonie mobile (Mobile World Congress – MWC 2024) a procédé, en marge de cette conférence, à la signature du cahier des charges du premier fournisseur de services d’agrégateur au Sénégal.

La cérémonie, ponctuée par une certaine sobriété, a eu lieu ce lundi 26 février 2024 en terre barcelonaise entre M. Abdou Karim SALL, Directeur général de l’ARTP et M. Malick DIOUF, président directeur de la startup LAFRICAMOBILE qui a fini de se positionner comme étant le premier agrégateur du secteur des communications électroniques au pays de la Téranga.

Selon le communiqué officiel de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes relatif à cet événement majeur « l’agrégateur de services à valeur ajoutée, agissant ainsi comme un pont technologique, offre aux fournisseurs de SVA un accès direct aux réseaux des opérateurs ». 

Cela va simplifier davantage l’implémentation des numéros courts SVA et des codes USSD. 

En somme, « grâce à ses capacités d’intégration, son expérience et sa gestion des flux de données, l’agrégateur LAFRICAMOBILE aura pour tâche essentielle de renforcer l’expérience des utilisateurs et optimiser les processus opérationnels pour toutes les parties impliquées ».

Pour le Directeur général de l’ARTP, « l’agrégateur SVA joue un rôle essentiel en tant qu’interface stratégique entre les fournisseurs classiques de services à valeur ajoutée et les opérateurs de communications électroniques ».

L’agrégateur en question sera connecté aux infrastructures des trois opérateurs de téléphonie au Sénégal. Ainsi, « il va faciliter l’interconnexion et la distribution efficace des services SVA et des contenus aux utilisateurs, permettant ainsi de réduire les délais y afférents », souligne M. Abdou Karim SALL, co-signataire du cahier des charges du premier fournisseur de services d’agrégateur au Sénégal en présence des membres de sa délégation et d’autres responsables de LAFRICAMOBILE. 

L’un dans l’autre, l’entrée de cet agrégateur dans le secteur des communications électroniques au Sénégal répond à un besoin pressant de l’écosystème SVA par la promotion indirecte de l’innovation et des Startups qui en sont l’incarnation.

Ce dont se réjouit M. Malick DIOUF, jeune startup sénégalaise et patron de LAFRICAMOBILE. 

Source: ARTP
À Emerging Valley / Malick DIOUF, CEO de LAfricaMobile : « En 2024, un milliard d’Africains auront un téléphone mobile… »
À Emerging Valley / Malick DIOUF, CEO de LAfricaMobile : « En 2024, un milliard d’Africains auront un téléphone mobile… »

Malick DIOUF – « LAfricaMobile » est une entreprise panafricaine qui accompagne les marques et entreprises africaines à communiquer efficacement avec leurs clients sur le téléphone mobile. Parce que celles-ci sont confrontées à deux grandes problématiques en termes de communication et de marketing.

La première, c’est qu’elles doivent parler avec des clients dont certains sont connectés avec des smartphones et d’autres qui sont encore sur de vieux téléphones à touches ou boutons, sans écran et en-dessous de la 3G.
La seconde, c’est que l’on a malheureusement en Afrique une bonne partie de la population qui est encore illettrée. Ce qui veut dire qu’ils ne sont pas capables de décrypter de façon efficace tous les SMS ou messages qui circulent sur les réseaux sociaux.

APP – C’est donc un véritable casse-tête pour les marques…

Malick DIOUF – Elles se retrouvent en effet face à des gens connectés à Internet et ont le même smartphone que vous et moi, mais aussi face à d’autres qui n’ont pas Internet et sont encore sur la 2G ou la 3G. Il y a donc des gens lettrés et d’autres qui sont illettrés, incapables de lire. Ils ne réagissent qu’aux messages oraux, et de surcroît dans leurs langues locales.

Les départements Marketing de grandes sociétés comme Coca Cola, Canal + ou Orange sont donc confrontés à une véritable question : comment faire pour toucher une si grande diversité de clientèle ? Comment faire pour harmoniser tout cela de façon efficace et efficiente ?

APP – Quelle innovation avez-vous trouvée pour faire face à cette situation ?

Malick DIOUF – Pour résoudre ce problème concret, on a développé une plateforme qui mixte tout un ensemble de technologies. Et qui permet d’envoyer des messages textes à ceux qui savent lire, des messages audio à ceux qui ont Internet via WhatsApp, mais également des messages locaux dans les langues africaines. C’est en quelque sorte une « smart » plateforme qui utilise l’Intelligence artificielle et permet ainsi à la marque de nous envoyer un ensemble de textes qui peuvent être traduits, vocalisés et envoyés en wolof par exemple, le plus répandu des dialectes sénégalais qui est non seulement la langue nationale du Sénégal, mais aussi couramment utilisé au Mali, au Burkina, au Bénin, au Togo, etc.
Notre objectif est d’arriver à une communication efficace sur une cible qui, par nature, est diversifiée en fonction de leur éducation et du téléphone qu’ils ont entre les mains.

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« Tous les ans, on brasse déjà
plus de 100 millions de messages ! »

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APP – Cette surprenante invention est évidemment utile au-delà du Sénégal…

Malick DIOUF – En effet ! On est déjà présent dans une dizaine de pays en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale, plutôt francophones. Nous avons des bureaux en RDC, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Mali, au Togo. « LAfricaMobile » existe depuis 2014 et on est donc aujourd’hui une startup très avancée avec une trentaine de collaborateurs qui travaillent à l’extension et l’amélioration de ce projet. Pour vous donner une idée de ce que cela représente en termes de volume : tous les ans, on brasse déjà plus de 100 millions de messages, venant de 18 pays, ce qui est énorme !

APP – Et votre entreprise prospère ?

Malick DIOUF – Elle se développe. On a eu la chance de réussir à faire déjà deux fois des levées de fonds, avec Business Angels en 2018, puis en 2020 avec I&P (Investisseurs et Partenaires), un fonds français d’investissement d’impact. Aujourd’hui, on est dans une phase de série A pour pouvoir continuer à nous développer et apporter des solutions aux entreprises africaines de façon globale.

APP – C’est vous qui êtes à l’origine de cette invention ?

Malick DIOUF – Au départ, j’avais un associé, un ami de toujours avec lequel j’ai fait mes classes. On a commencé à travailler ensemble dans les grandes écoles, on en est sorti et on a lancé ce projet là. On a commencé à le tester chez nous, au Sénégal, pour bien comprendre la problématique de ce marché, avant de le lancer dans les pays limitrophes, notamment au Mali, en Côte d’Ivoire, en Guinée Conakry et en Guinée Bissau. C’est comme cela que nous avons essaimé dans un deuxième temps dans les pays de l’UEMOA (Union Économique et Monétaire de l’Ouest Africain).
Aujourd’hui, mon associé est parti et a vendu ses parts, mais en revanche des fonds d’investissement sont entrés dans notre tour de table et m’accompagnent dans ce projet.

APP – Sur quel thème était votre panel, à Emerging Valley ?

Malick DIOUF – J’ai participé à un panel consacré à ce que l’on appelle la « legal tech ». Avec cette question posée à tous : comment la « legal tech » va permettre aux entreprises innovantes et rapides comme nous de pouvoir se développer à l’international entre l’Europe et l’Afrique ? C’est en logique parfaite avec notre ADN puisque « LAfricaMobile » a une antenne à Lyon.

Aujourd’hui, certains acteurs français travaillant en Afrique veulent en effet nous parler d’abord en France. On a aussi des investisseurs qui s’impliquent dans ce projet via cette antenne à Lyon.
Notre problématique majeure est celle-ci : comment fait-on quand on est une société sénégalaise dans un milieu aussi fragmenté où le droit des affaires n’est pas harmonisé ? Comment fait-on, nous autres entrepreneurs, pour naviguer dans un environnement aussi différent et fragmenté sur le plan juridique ? Car le droit des affaires n’est pas le même en Gambie, en Mauritanie ou au Sénégal.
Personnellement, je suis basé à Dakar et mon équipe aussi, mais je passe aussi beaucoup de temps à Lyon pour les raisons que je viens d’évoquer…

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« Nous étions avec Samir Abdelkrim
dans le même incubateur au CTIC Dakar »

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APP – C’est la première fois que vous venez en Provence pour Emerging Valley ?

Malick DIOUF – Non, c’est la troisième fois car je fais partie des chanceux qui ont participé aux premières éditions d’Emerging Valley. Car quand son fonatur Samir Abdelkrim a fait sa tournée des startups africaines, il a commencé par le Sénégal et plus précisément dans un incubateur qui s’appelle le CTIC Dakar où, mon associé et moi, nous étions en 2016.
Nous avons donc déjà eu l’honneur de venir ici pour parler des innovations que nous mettons en œuvre au niveau du Continent, mais également de toutes les opportunités d’affaires qu’il y a aujourd’hui en Afrique.

Il y en a énormément, mais l’on ne s’en rend pas toujours compte. Je vous donne un exemple : l’année prochaine, il y aura un milliard de personnes qui auront un téléphone mobile en Afrique ! Ce qui représente, bien sûr, une opportunité incroyable pour les entreprises africaines. Tous ceux qui ont manqué jusqu’à présent de digitalisation vont enfin avoir un outil leur permettant de toucher leurs clients de façon directe, sans intermédiaire.
Je pense donc que développer ce secteur de la communication et du marketing sur le téléphone mobile va être un levier extraordinaire de croissance des entreprises en Afrique.

APP – Et cela peut changer la donne économique en Afrique ?

Malick DIOUF – Absolument ! J’ai envie de dire que nous sommes en ce domaine des ambassadeurs. Les politiques parlent de développement mais se demandent toujours comment retenir la jeunesse africaine sur le Continent.

Notre réponse, c’est qu’il faut leur donner des opportunités d’affaires et d’emplois décents pour pouvoir développer leurs activités sur place et développer les écosystèmes où ils vivent tous les jours. Dès lors, ces jeunes n’auront plus besoin de partir et de s’aventurer sur des pirogues pour traverser la Méditerranée. Car tout ce dont ils rêvent d’aller chercher là-bas, en Europe, ils auront demain la possibilité et la capacité de le faire chez eux, dans leur propre pays.

Propos recueillis l’envoyé spécial à Aix-en-Provence,
Bruno FANUCCHI
pour AfricaPresse.Paris (APP) 

source: @africa_presse

Qu’est ce que l’API ?

Dans cet article, nous vous proposons de découvrir la définition d’une API, ses avantages, ses types et ses exemples d’utilisation.

Qu’est-ce qu’une API ?                                                                                                                                                                                                                  Une API (Application Programming Interface) est une solution informatique qui permet à des applications de communiquer entre elles et de s’échanger mutuellement des services ou des données. Par exemple, une API peut vous permettre d’accéder aux informations météorologiques d’un site web depuis votre application mobile. Une API est constituée d’un ensemble d’outils, de définitions et de protocoles qui facilitent l’intégration et la connectivité des logiciels et des données. Elle sert d’intermédiaire entre les plateformes informatiques et permet à deux applications sans rapport de « dialoguer » entre elles. Quels sont les avantages des API ? Les API présentent de nombreux avantages pour les développeurs, les utilisateurs et les fournisseurs de services. Elles permettent notamment de : • gagner du temps et de l’argent en évitant de recréer et de redévelopper entièrement une application pour y ajouter des fonctionnalités ou des données existantes. • simplifier la conception et la maintenance des logiciels en utilisant des méthodes standardisées pour accéder aux ressources externes. • favoriser l’innovation et la créativité en permettant aux développeurs d’exploiter les services et les données d’autres applications. • élargir la portée et la visibilité des services en les rendant accessibles à un plus grand nombre d’utilisateurs et de partenaires.

Quels sont les types d’API ?                                                                                                                                                                                                                Il existe différents types d’API selon le niveau d’accès, le protocole ou l’architecture qu’elles utilisent. On peut distinguer : • les API privées, qui sont réservées à un usage interne au sein d’une organisation ou d’un système. • les API partenaires, qui sont partagées avec des partenaires spécifiques afin d’assurer des flux de revenus supplémentaires ou de renforcer la collaboration. • les API publiques, qui sont ouvertes à tous les utilisateurs et qui favorisent l’innovation ouverte. • les API SOAP (Simple Object Access Protocol), qui sont basées sur un protocole standardisé qui définit la structure des requêtes et des messages entre les applications. • les API REST (Representational State Transfer), qui sont basées sur un style d’architecture qui utilise les principes du protocole HTTP pour faciliter la communication entre les applications.

Quels sont les exemples d’utilisation des API ?                                                                                                                                                                              Les API sont partout et sont utilisées au quotidien pour enrichir ou simplifier nos expériences numériques. Voici quelques exemples d’utilisation des API : • lorsque vous utilisez une application de navigation comme Google Maps, vous utilisez une API qui se connecte à la base de données géographiques de Google pour afficher la carte et le trajet sur votre écran. • Lorsque vous partagez un article sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter, vous utilisez une API qui se connecte aux plateformes sociales pour publier votre contenu et le diffuser à vos contacts.

« Coupe du Monde de football 2022 : tous connectés ! »

Nul doute que la Coupe du Monde va contribuer au développement de l’univers numérique et du mobile avec des milliards d’échanges de contenus ou de visionnages de vidéos via les SMS, WhatsApp et les médias sociaux au sens large. En effet, La télévision n’a plus le monopole de la diffusion en direct. Smartphones, smartwatch, ordinateur, portables, tablettes, consoles de jeu, TV connectée, streaming… sont venus chambouler son règne sans partage. Une nouvelle génération de « téléspectateurs » vient changer radicalement la manière de vivre la retransmission en direct de grands évènements sportifs. Il est désormais has-been de subir le match. On l’analyse, on le commente, et on s’engage avec son propre réseau d’amis pour livrer ses propres impressions. 

Sadio Mané est forfait pour la Coupe du monde 2022 ! La Une du journal en ligne français, L’Équipe, a donné des frayeurs au public d’amateurs de foot sénégalais à deux semaines de la compétition. Mais, plus que l’inquiétude, cette information a aussi créé un séisme en ligne, provoquant des réactions en chaine sur la véracité de l’information. Dans ce pays qui comptait 3,90 millions d’utilisateurs de médias sociaux en janvier 2021, l’affaire a fait grand bruit sur la toile. Comme il est de coutume quand il s’agit de la star de l’équipe sénégalaise, ou plus généralement quand il s’agit du onze nationales, l’écosystème du net sénégalais, et même africain devient agité. 

Cette fièvre du foot exprimée par les Sénégalais à travers cet incident est dans le sillage d’une tendance mondiale. Parmi les ligues et les événements sportifs mondiaux, la Coupe du Monde de la FIFA est le plus important. Elle polarise une grande attention, attirant plus de la moitié des internautes du monde entier, soit 56 %, selon le Global Web Index’s online. 33 marchés sur 40 citent le football comme la discipline la plus suivie, avec une avance considérable de 25 points sur la natation, le deuxième sport le plus regardé. À l’exception de l’Amérique du Nord, le football arrive en tête dans toutes les régions. 

Aujourd’hui, les appareils numériques font partie intégrante de la vie quotidienne, quel que soit l’âge, la classe sociale ou la zone géographique. Dans le monde, environ 70 % des personnes regardent la télévision en utilisant simultanément un deuxième écran pour s’occuper ou se divertir. Après des années de règne incontesté, la suprématie de la télévision et des ordinateurs est désormais remise en cause par l’arrivée massive de plus petits écrans qui ont véritablement révolutionné les pratiques numériques. Ces nouveaux supports se sont imposés comme des outils essentiels du quotidien, générant de nouvelles habitudes et de nouveaux besoins.

Grâce à leur téléphone portable, les amateurs de sport choisissent de suivre les scores et les temps forts quand et où ils le souhaitent, qu’il s’agisse de consulter Twitter pour connaître les derniers résultats et les commentaires les plus récents, ou en regardant les meilleurs moments du match sur un site web d’un diffuseur de sport. Dans deux régions, Asie-Pacifique et le MEA (Moyen-Orient & Afrique), le visionnage des sports sur le mobile a même dépassé le visionnage des matchs sur le Web.

De ce fait, les grandes écuries sportives – comme les grandes compagnies – se bousculent constamment pour se démarquer du flot continu de contenu que constituent les médias sociaux. Qu’il s’agisse de Facebook ou de Twitter, d’Instagram ou de Snapchat, elles dépendent fortement de leur capacité à atteindre et à engager leurs fans sur les différents canaux de médias sociaux.

Double écran : 50 % des Gen-Z africains suivent ce que font leurs amis pendant un match

Sans surprise, le téléphone portable est l’outil le plus utilisé pour le second screening avec 67 % d’utilisateurs dans le monde. La plupart des amateurs de sport cherchent à se connecter avec d’autres fans et à la réaction de leurs amis aux matchs en temps réel. Guetter la réaction de son réseau d’abonnés tout en regardant un match est aussi devenu une tendance, notamment chez les Gen-Z (16-24 ans) africains. 50 % d’entre eux suivent ce que font leurs amis pendant une rencontre sportive, tandis que 51 % d’entre eux engagent un chat avec leurs amis tout en regardant la télé. Plus de la moitié de ces amateurs de sport citent les médias sociaux et les amis comme leurs principales activités – un résultat commun à toutes les régions du monde, à l’exception de l’Amérique du Nord, où les amateurs sont les plus enclins à lire leurs courriels en faisant du second visionnage.

Mobile World Congress Africa 2022 au Rwanda : l’Afrique, épicentre de l’écosystème tech mondial

Du 25 au 27 octobre 2022, le Rwanda sera la capitale mondiale de la connectivité et de l’innovation mobile. Le centre des conventions de Kigali accueillera le Mobile World Congress Africa 2022 pour reconnecter, ré-imaginer et réinventer un écosystème des télécommunications en constante évolution. LAfricamobile, plateforme de communication multi-opérateurs et multicanale panafricaine, répond présent, pour sa cinquième fois à cet évènement mondial.

Les bonnes nouvelles s’enchaînent. Après le Sénégal qui réussit à garder sa qualité d’état membre à la Conférence des plénipotentiaires de l’Union internationale des télécommunications (UIT), c’est l’Afrique entière qui s’honore d’accueillir pour la première fois la grand-messe annuelle des télécoms : le Mobile World Congress (MWC). Le MWC Africa 2022 va présenter les tendances les plus récentes en matière de connectivité et d’innovation mobile. L’ensemble de l’écosystème se réunit en face-à-face pour nouer des relations solides, explorer les dernières technologies et apprendre des leaders d’opinion qui font avancer le secteur. Le choix du MWC Africa 2022 est doublement symbolique : c’est la première édition mondiale ouverte au public depuis la survenue de la Covid-19 ; ensuite elle se tient dans un pays africain qui a fait de la croissance digitale un des piliers de son émergence. Le Rwanda s’est même doté d’un Centre pour la 4e révolution industrielle du Rwanda (C4IR Rwanda). Paul Kagamé, président de la République du Rwanda, ouvrira les débats pour ce rendez-vous regroupant plus de 1 500 exposants d’environ 180 pays. 

Solutions digitales pour le changement climatique et l’inclusion financière

Parmi les huit sujets de discussions pour ces trois jours, les solutions digitales aux changements climatiques et les questions monétaires occupent le cœur du débat. Les phénomènes météorologiques extrêmes sont plus fréquents, entrainant des régimes climatiques moins prévisibles et une pression accrue sur les systèmes alimentaires. L’Afrique souffre de ces dérèglements alors que les pays industrialisés en sont les principaux responsables. La technologie numérique apparait comme une solution lorsqu’elle est adoptée et adaptée à un cadre de politiques favorables et de partenariats intersectoriels solides. Elle sera particulièrement bien placée pour renforcer la capacité des sociétés, des systèmes naturels et des chaînes de valeur agricoles à faire face aux risques, tendances ou catastrophes liées au climat, et à s’en remettre. 

Quant à la question de la digitalisation financière, qui occupera l’essentiel des débats, elle sera abordée sous tous ses angles (résilience, sécurité des transactions, inclusion financière…). Le secteur des technologies financières est très dynamique en Afrique, son terrain de prédilection. 50 % de toutes les start-ups fintech se trouvent en Afrique. Il y a donc de nombreuses conversations qui, selon nous, sont pertinentes dans la région. Nous aurons un sommet 5G basé sur les fintechs ainsi qu’un programme  « Shared Value Africa » qui invitera des parties prenantes de divers secteurs, notamment les secteurs bancaires et manufacturiers. En fait, de nombreux programmes sont en préparation. Et ces initiatives ne sont pas seulement bonnes pour la connectivité, mais aussi pour l’action climatique et la durabilité. Des fintechs qui ne sont pas étrangères au record de 1 000 milliards de dollars de transactions traitées en 2021 dans le monde pour la première fois. La croissance remarquable du secteur de l’argent mobile est de plus en plus attribuable aux transactions effectuées par des tiers et sera l’objet d’une session spéciale. 

5G vs 6G, Internet vs télécoms 

En dehors de ces points spécifiques au continent africain, les points d’achoppement plus globaux persistent. Le secteur est en constante disrupture. Alors que la 5G n’a pas encore déployé toute l’étendue de son immense potentiel, l’absence de débats sur la 6G à l’édition précédente fait jaser. La 6G a probablement fait les frais d’un choix politico-économique : l’industrie peut-elle vraiment parler d’une nouvelle génération potentiellement coûteuse avant d’avoir rentabilisé les investissements consentis sur sa prédécesseur ? Il est apparu au cours des discussions, lors du MWC 2022, que les réseaux 5G privés émergent plus lentement que ne le laissent entendre l’optimisme généralisé. L’UIT doit définir une vision pour la 6G à la fin de cette année 2022, et le prochain MWC23 pourrait donc être très différent. 

Autre point d’intérêt, la neutralité du réseau. Ce principe aux contours flous selon lequel les opérateurs ne doivent pas faire payer les entreprises de contenu pour le transport, ou offrir un traitement préférentiel aux entreprises Internet payantes, est toujours l’objet de nombreux débats. « Les opérateurs ne peuvent pas se contenter de supporter gratuitement le coût des fournisseurs de métavers », avait déclaré Laurent Leboucher, directeur technique du groupe français Orange lors du MWC précédent. Avec le métavers, qui devient l’un des plus grands gamechanger, les sociétés Internet sont appelées à voir leurs prérogatives leur échapper. Des fournisseurs IT comme Dell et VMware proposent déjà aux opérateurs de virtualiser les fonctions 5G des équipementiers sur des serveurs peu chers, légers et plus faciles à maintenir. Une technique qui pourrait signifier la colonisation du marché des télécoms par les IT.

LAFRICAMOBILE, plateforme de communication multi-opérateurs et multicanale panafricaine est présente à ce congrès mondial de la téléphonie mobile, inédit sur le continent africain.  « LAfricaMobile est très honoré de participer à ce premier Mobile World Congress en Afrique, organisé par la GSMA. L’industrie des télécommunications a conscience que les acteurs africains ont leur rôle à jouer et leur voix à faire entendre dans les décisions prises dans l’écosystème. Ce sera également l’occasion de mettre en avant l’innovation des entreprises africaines par rapport aux besoins locaux », a déclaré son président-Directeur général, Malick Diouf. 

Pour vos solutions business et management dans l’écosystème tech sur le continent africain, merci de nous rendre visite au stand 26.

Contact : contact@lafricamobile.com

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digitalisation de la relation client
Booster la relation client à l’ère numérique : quand la connectivité et l’omnicanal changent la donne

Booster la relation client à l’ère numérique : quand la connectivité et l’omnicanal changent la donne

Les consommateurs se sont tournés en nombre vers le numérique depuis la pandémie mondiale de coronavirus. Pour de nombreuses entreprises, ces changements imprévus ont mis en évidence un besoin urgent d’améliorer l’expérience client et de la rationaliser sur tous les canaux. Les organisations qui exploitent les données, promeuvent leurs valeurs, et créent un parcours client omnicanal convaincant, seront bien placées pour réussir dans un avenir en mutation.

Que signifie donc booster sa relation client au 21e siècle où l’élargissement de la connexion à Internet, via les smartphones, offre aux consommateurs (sénégalais en particulier et africains en général) un large éventail de potentialités ? Que peut-elle bien englober si on considère que le parcours client est désormais omnicanal et que les entreprises doivent s’adapter continuellement pour parfaire leur offre de services ?

Qu'est-ce que la relation client ? 5 points clés pour vous améliorer

La relation client à l’ère numérique consiste d’abord à un ensemble de processus permettant de dématérialiser, d’automatiser, de fluidifier et d’accélérer les interactions avec les consommateurs. La transformation digitale influence directement la relation client, puisqu’elle permet une meilleure circulation des données et donc une connaissance plus approfondie des consommateurs. Les informations sont désormais collectées en temps réel pour permettre aux entreprises de proposer un service personnalisé. Les marques peuvent toucher leur client n’importe où et n’importe quand via différents canaux, ce qui leur permet de rester proches des consommateurs.

Booster la relation client, en Afrique, s’envisage donc au travers des pages de différents réseaux sociaux, mais aussi dans la maximisation des échanges via mobile (sms, appels, messaging…). Le marché africain des applications a connu une augmentation globale des installations de 41 % selon un rapport publié par AppsFlyer. Ceci, après avoir analysé plus de 6 000 applications et 2 milliards d’installations en Afrique du Sud, au Nigeria et au Kenya, entre le 1er trimestre 2020 et le 1er trimestre 2021.

Se digitaliser, encore et toujours.

L’immédiateté est le paramètre nouveau le plus déterminant. À l’ère des smartphones, des réseaux sociaux et autres nouveaux usages, les consommateurs sont de plus en plus connectés. Ils sont habitués à obtenir ce qu’ils souhaitent, quand ils le souhaitent et où ils le souhaitent, affichant des comportements et des motivations d’achat en constante évolution. Les entreprises doivent donc s’adapter au changement des modes de consommation si elles veulent continuer à séduire une clientèle en quête d’instantanéité.

Les prospects sont de plus en plus actifs sur les réseaux sociaux, de sorte que le démarchage est lentement, mais sûrement remplacé par la vente sur les médias sociaux. Les clients peuvent désormais s’adresser directement à vos comptes, ou vous pouvez les contacter par un DM, un tweet ou un commentaire. Les marques se sont ainsi emparées de ces nouveaux canaux pour répondre aux habitudes et aux usages des consommateurs africains.

En outre, l’analyse prédictive est en train de surclasser les études de marché ou enquêtes auprès des clients qui ont jusque-là été le moyen de profiler les consommateurs. Elle favorise l’engagement des clients et aide les entreprises à exploiter des sources d’information plus productives, telles que les données opérationnelles et financières.

LAfricamobile a facilité les interactions entre ses différents services dans la digitalisation, en comprenant de prime abord qu’il était indispensable de se préparer à une relation client 100 % digitale, ultra-réactive et efficace. En effet, la fluidité et la rapidité de la relation client dépendent en grande partie de la communication au sein de l’entreprise. LAM développe à l’interne une variété de modèles d’applications pour les entreprises dans tout ce qui résonnera auprès des clients à prendre de meilleures décisions pour l’avenir.

Comment réussir la digitalisation de son entreprise ?