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LAfricaMobile lève 4,3 M€ (4,6 M$) pour devenir leader du Cloud Communication en Afrique francophone

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LAfricaMobile lève 4,3 M€ (4,6 M$) pour devenir leader du Cloud Communication en Afrique francophone.

LAfricaMobile, une entreprise spécialisée dans le cloud communication et le mobile marketing, s’est toujours engagée à aider les entreprises africaines à créer un lien fort avec leurs clients sur le téléphone mobile. 

Marrakech, 29 mai 2024 – Lors du lancement du GITEX AFRICA, de la Rencontre des Entrepreneurs Francophones (REF) et des African CIO Awards, LAfricaMobile, qui participe activement à ces trois événements, a annoncé une levée de fonds de 4,3 M€ (4,6 M$) pour sa série A. 

Cette levée de fonds permettra à LAfricaMobile de consolider sa position financière et d’accélérer son expansion en Afrique francophone. Les fonds seront utilisés pour développer les activités de l’entreprise en Afrique centrale et pour investir davantage dans ses produits, notamment en intégrant l’intelligence artificielle afin d’offrir une meilleure valeur ajoutée à ses clients et partenaires selon Malick DIOUF CEO et Co-founder de LAfricaMobile. 

Ce tour de table, mené par Janngo Capital, a réuni la participation de plusieurs investisseurs de premier plan : 

  • les vice-champions du monde, Aurélien Tchouaméni et Jules Koundé de l’équipe de France de Football 
  • les brillants fondateurs d’ Expensya, Karim Jouni et Jihed Othmani (Succes Story Tunisienne – La belle exit africaine de 2023) 
  • Et les fonds d’investissement SouthBridge Investments et Ciwara Capital. 

La confiance des investisseurs dans la stratégie et le potentiel de croissance de LAfricaMobile témoigne de la solidité de l’entreprise et de ses perspectives prometteuses en Afrique francophone.  

« Nous avons été convaincus par la vision de LAfricaMobile, la qualité de leur équipe et leur solution technologique offrant des services uniques sur un marché particulièrement prometteur. Leur proposition de valeur, à l’intersection des services financiers, de télécommunications et du marketing, leur permet d’adresser efficacement un marché estimé à près de US$150 milliards d’ici 2030. Nous sommes fiers de mener ce tour de table en tant qu’investisseur de référence afin de soutenir une double expansion de leur offre et de leurs pays d’implantation tout en garantissant une meilleure accessibilité des contenus en langue locale » a commenté Fatoumata Bâ, Fondatrice et Présidente Exécutive de Janngo Capital.  

« Je crois réellement que les entrepreneurs comme Malick, ont la capacité de transformer les marchés Africains ainsi que l’innovation locale ; en résumé exactement le type de projets dans lesquels nous aimons investir Jihed et moi! » Karim Jouini, Fondateur de Expensya. 

« Chez SouthBridge Investments, nous soutenons les entreprises qui apportent une contribution unique à la promotion de l’économie numérique avec des solutions à l’échelle. LAM a non seulement démontré qu’elle pouvait le faire dans un pays, mais grâce à son leadership dynamique, elle ouvre la voie à la mise à l’échelle des solutions dans d’autres zones géographiques. » Frannie Léautier, CEO de Southbridge Investments, Partner. 

Avec cette levée de fonds, LAfricaMobile est bien positionnée pour poursuivre son développement rapide et durable en Afrique francophone. « C‘est une étape décisive dans le développement de notre entreprise qui a déjà accompagné plus de 300 entreprises en Afrique et établi plus de 60 partenariats avec les opérateurs télécoms du continent. Notre ambition est d’accompagner toutes les entreprises où qu’elles soient en Afrique dans leur relation avec leurs clients grâce aux technologies mobiles. » assure Malick Diouf particulièrement reconnaissant à l’endroit de tous les acteurs qui ont contribué au développement de l’entreprise notamment : 

  • ses investisseurs historiques Teranga Capital et Abysse 
  • ses partenaires d’écosystème NTF5, OPTIC, SenStartup, CTIC, ARTP, ADEPME, DER, 3FPT, H7, Stanford Seed Program 
  • ses partenaires télécoms : autorités de régulations, opérateurs, MVNOs et agrégateurs 
  • l’ensemble de ses clients et de ses collaborateurs 

 

À propos de LAfricaMobile 

Créée en 2014, LAfricaMobile est une entreprise spécialisée dans le cloud communication et le mobile marketing. Elle permet à ses clients de réaliser des campagnes de communication à grande échelle grâce aux technologies mobiles (SMS, USSD, Voice, WhatsApp, Airtime, Text-To-Speech) en Afrique. 

Avec près de 100 millions de transactions, LAM a connecté plus de 15 pays et 60 opérateurs, avec une équipe composée de près de 30 professionnels passionnés, aux horizons culturels diversifiés. 

Pour en savoir plus : www.lafricamobile.com 

 

​​A propos de Janngo 

Janngo crée, développe et finance des champions digitaux panafricains combinant une performance économique et un impact social inclusif, avec la conviction que la technologie et le capital peuvent accélérer le développement et l’atteinte des ODD en Afrique.  

Janngo Capital opère le plus grand fonds technologique pour l’égalité des genres en Afrique, investissant jusqu’à €5m au sein de startups proposant des solutions innovantes à des défaillances de marché tout en créant massivement des emplois, en particulier pour les femmes et les jeunes. 56 % des sociétés de notre portefeuille sont dirigées par des femmes et 67 % ont été créées en Afrique francophone, à l’instar des champions Sabi et Expensya. Nous opérons sous une licence de gestion de fonds d’investissement alternatifs “full-AIFM” avec des bureaux à Abidjan et à Paris. Nous investissons dans tous les secteurs et notre portefeuille couvre les secteurs de la santé, la logistique, les services financiers, le commerce de détail, l’agroalimentaire, la mobilité et les industries créatives. 

Janngo Capital est le lauréat du Prix de l’Égalité des Genres 2023 de l’Africa CEO Forum. 

Pour en savoir plus : www.janngo.africa 

 

Contacts presse : 

Mame Diarra Fall, Responsable Marketing et Communication, 
Tel : +221 77 445 29 04, 
Email : d.fall@lafricamobile.com 

 

 

Qu’est ce que le TTS ou Text To Speech ?
Qu’est ce que le TTS ou Text To Speech ?

L’intelligence artificielle (IA) est un domaine en constante évolution de l’informatique, consacré à la création de systèmes informatiques capables d’accomplir des tâches complexes et variées habituellement associées à l’intelligence humaine. Ces tâches incluent la reconnaissance de la parole, la vision par ordinateur, la prise de décision, et bien d’autres.

L’une des applications les plus captivantes de l’IA est la synthèse vocale, également connue sous le nom de Text-to-Speech (TTS). Cette technologie a connu d’énormes progrès au fil des années, permettant à un ordinateur de convertir du texte en une voix naturelle et claire, à un point où elle devient presque indiscernable de la manière dont une personne s’exprime.

Pourquoi le TTS en wolof?

Le wolof est la langue la plus répandue au Sénégal, parlée par environ 9 millions de personnes. Elle est également utilisée en Gambie et en Mauritanie. En tant que lingua franca, elle facilite la communication entre les différentes ethnies du pays. Avec plus de 80% de la population sénégalaise la comprenant, le TTS (text-to-speech) en wolof constitue un moyen de communication attractif pour les entreprises publiques et privées afin d’atteindre un large public. Cela leur permet de nouer des liens solides avec leurs clients pour le développement de leurs activités.

Fonctionnement du TTS

La solution TTS de LAfricamobile apporte des fonctionnalités révolutionnaires et uniques, notamment :

  • Donne la possibilité de traduire un texte français en texte wolof.
  • Vocalisation d’un texte wolof en une voix wolof naturelle.
  • Pas besoin d’insérer des balises pour vocaliser en wolof : cela inclut les chiffres, les montants, les dates et les heures.
  • Possibilité d’envoyer la voix vers un numéro de téléphone ou de lancer une campagne vocale.

Ces fonctionnalités permettent aux entreprises de mieux communiquer en wolof avec leurs clients, en surmontant les défis liés à l’analphabétisme et en facilitant une interaction plus efficace.

 

Avantages du TTS

La synthèse vocale du français vers le wolof, ou Text-to-Speech (TTS) en français vers la langue wolof, offre des avantages spécifiques, notamment dans les régions où le wolof est largement parlé. Voici quelques-uns des avantages de cette technologie :

Accessibilité linguistique : Permet aux locuteurs francophones de communiquer avec des locuteurs wolofs, en surmontant la barrière de la langue. Cela peut être utile dans des situations de communication interculturelle.

Inclusion : Favorise l’inclusion des communautés wolof, en particulier de ceux qui n’ont pas de compétences en français ou qui préfèrent la communication en wolof.

Accessibilité numérique : Facilite l’accès à des informations et des services numériques pour les personnes analphabètes, y compris l’accès à des sites web et des applications en ligne.

Efficacité de la communication : Améliore l’efficacité de la communication en permettant aux utilisateurs de recevoir des informations dans leur langue maternelle, ce qui est souvent plus compréhensible et engageant.

Économie de temps et de coûts : Réduit les coûts de traduction et d’enregistrement de voix humaine pour la synthèse vocale en wolof, ce qui peut être particulièrement bénéfique pour les entreprises.

En somme, la synthèse vocale du français vers le wolof répond à des besoins spécifiques de communication dans les régions où le wolof est prédominant. Elle contribue à l’accessibilité, à l’inclusion et au développement de contenus numériques dans cette langue, tout en réduisant les obstacles linguistiques pour une communication plus efficace.

Use case

Réalisation de campagnes en wolof: Diffusez votre Message en wolof la langue parlée par plus de 80% de la population sénégalaise (soit 9 416 000 individus). Notre système innovant permet la traduction de textes rédigés en français en Wolof, puis leur vocalisation, offrant ainsi la possibilité de diffuser le message via un numéro ou de lancer une campagne ciblée.

Assistance clientèle pour les entreprises : Les entreprises souhaitant améliorer leur service client en Wolof peuvent désormais intégrer un assistant virtuel doté de la technologie de synthèse vocale (TTS). Les clients peuvent poser leurs questions dans leur langue maternelle, et l’assistant fournira des réponses vocales en temps réel. Cela facilite la communication avec la clientèle, réduit les temps d’attente et améliore l’expérience client.

Services d’information gouvernementale : les organismes gouvernementaux peuvent désormais utiliser le wolof pour diffuser des informations cruciales aux citoyens. En cas d’alerte météorologique, de campagnes de santé publique ou d’annonces relatives à des programmes sociaux, l’assistant virtuel peut vocaliser ces informations de manière claire et précise en Wolof.

 

 

Communiqué de presse : LAfricaMobile devient le premier agrégateur services mobiles au Sénégal et en Afrique francophone
LAfricaMobile, premier agrégateur du secteur des communications électroniques au Sénégal

Dakar, le 07 mars 2024 Première plateforme de communication et de marketing mobile en Afrique, LAfricaMobile est depuis le 26 févier 2024, le premier fournisseur de services d’agrégateur au Sénégal.

Ainsi que mentionné par l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes du Sénégal, la start-up créée en 2014 et présente dans 9 pays d’Afrique sera connectée aux infrastructures des trois opérateurs de téléphonie à licence globale, à savoir Orange-Sonatel, Expresso et Free.

En tant qu’interface stratégique entre les fournisseurs classiques de service à valeur ajoutée et les sociétés de téléphonie, LAfricaMobile va jouer un rôle fondateur en améliorant l’expérience utilisateur et en optimisant les processus opérationnels pour les différentes parties prenantes du secteur.

« Le rôle d’agrégateur officiel va structurer davantage l’écosystème des télécoms au Sénégal et en Afrique, en apportant plus de simplicité à la fois aux opérateurs télécoms mais aussi et surtout, à l’ensemble des entreprises qui ont ce besoin d’utiliser l’infrastructure télécoms pour créer plus de valeur ajoutée », assure Malick Diouf, CEO et co-fondateur de LAfricaMobile , particulièrement reconnaissant à l’endroit de tous les acteurs qui se sont mobilisés pour que cette grande première soit une réalité.

« Nous profitons de cette occasion pour remercier toutes les parties prenantes qui ont rendu cela possible; particulièrement l’ARTP, les opérateurs télécoms, le Comité de Développement des SVA et tous les fournisseurs de Services à Valeur Ajoutée », indique Monsieur Diouf. En tant qu’agrégateur , LAfricaMobile est chargée de « faciliter l’interconnexion et la distribution efficace des services SVA et des contenus aux utilisateurs, permettant ainsi de réduire les délais y afférents », précise le Directeur général de l’ARTP, Monsieur Abdou Kaim Sall, rappelant que « l’Agrégateur SVA joue un rôle essentiel en tant qu’interface stratégique entre les fournisseurs classiques de services à valeur ajoutée et les opérateurs de communications électroniques ».

Cette signature du cahier des charges entre le régulateur sénégalais des télécommunications et des postes et LAfricaMobile coïncide avec les 10 ans de cette entreprise prometteuse, présente au Sénégal, au Burkina Faso, au Mali, en République Démocratique du Congo, au Togo, en Côte d’Ivoire, au Niger, au Bénin, et en Guinée Conakry.

LAM ambitionne de faire de la téléphonie mobile, un levier de croissance pour les entreprises en Afrique, en aidant les acteurs du tissu économique du continent à créer un lien avec leurs clients pour un meilleur développement de leurs activités.

 

Contacts presse :

Mame Diarra FALL
Responsable Marketing et Communication
+221774452904 / 338425855
d.fall@lafricamobile.com/ contact@lafricamobile.com


Télécharger le communiqué de presse 

 

Signature du cahier de charges de LAfricaMobile à Barcelone

(Barcelone) – Le Directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) qui participe actuellement aux travaux du Congrès mondial de la téléphonie mobile (Mobile World Congress – MWC 2024) a procédé, en marge de cette conférence, à la signature du cahier des charges du premier fournisseur de services d’agrégateur au Sénégal.

La cérémonie, ponctuée par une certaine sobriété, a eu lieu ce lundi 26 février 2024 en terre barcelonaise entre M. Abdou Karim SALL, Directeur général de l’ARTP et M. Malick DIOUF, président directeur de la startup LAFRICAMOBILE qui a fini de se positionner comme étant le premier agrégateur du secteur des communications électroniques au pays de la Téranga.

Selon le communiqué officiel de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes relatif à cet événement majeur « l’agrégateur de services à valeur ajoutée, agissant ainsi comme un pont technologique, offre aux fournisseurs de SVA un accès direct aux réseaux des opérateurs ». 

Cela va simplifier davantage l’implémentation des numéros courts SVA et des codes USSD. 

En somme, « grâce à ses capacités d’intégration, son expérience et sa gestion des flux de données, l’agrégateur LAFRICAMOBILE aura pour tâche essentielle de renforcer l’expérience des utilisateurs et optimiser les processus opérationnels pour toutes les parties impliquées ».

Pour le Directeur général de l’ARTP, « l’agrégateur SVA joue un rôle essentiel en tant qu’interface stratégique entre les fournisseurs classiques de services à valeur ajoutée et les opérateurs de communications électroniques ».

L’agrégateur en question sera connecté aux infrastructures des trois opérateurs de téléphonie au Sénégal. Ainsi, « il va faciliter l’interconnexion et la distribution efficace des services SVA et des contenus aux utilisateurs, permettant ainsi de réduire les délais y afférents », souligne M. Abdou Karim SALL, co-signataire du cahier des charges du premier fournisseur de services d’agrégateur au Sénégal en présence des membres de sa délégation et d’autres responsables de LAFRICAMOBILE. 

L’un dans l’autre, l’entrée de cet agrégateur dans le secteur des communications électroniques au Sénégal répond à un besoin pressant de l’écosystème SVA par la promotion indirecte de l’innovation et des Startups qui en sont l’incarnation.

Ce dont se réjouit M. Malick DIOUF, jeune startup sénégalaise et patron de LAFRICAMOBILE. 

Source: ARTP
À Emerging Valley / Malick DIOUF, CEO de LAfricaMobile : « En 2024, un milliard d’Africains auront un téléphone mobile… »
À Emerging Valley / Malick DIOUF, CEO de LAfricaMobile : « En 2024, un milliard d’Africains auront un téléphone mobile… »

Malick DIOUF – « LAfricaMobile » est une entreprise panafricaine qui accompagne les marques et entreprises africaines à communiquer efficacement avec leurs clients sur le téléphone mobile. Parce que celles-ci sont confrontées à deux grandes problématiques en termes de communication et de marketing.

La première, c’est qu’elles doivent parler avec des clients dont certains sont connectés avec des smartphones et d’autres qui sont encore sur de vieux téléphones à touches ou boutons, sans écran et en-dessous de la 3G.
La seconde, c’est que l’on a malheureusement en Afrique une bonne partie de la population qui est encore illettrée. Ce qui veut dire qu’ils ne sont pas capables de décrypter de façon efficace tous les SMS ou messages qui circulent sur les réseaux sociaux.

APP – C’est donc un véritable casse-tête pour les marques…

Malick DIOUF – Elles se retrouvent en effet face à des gens connectés à Internet et ont le même smartphone que vous et moi, mais aussi face à d’autres qui n’ont pas Internet et sont encore sur la 2G ou la 3G. Il y a donc des gens lettrés et d’autres qui sont illettrés, incapables de lire. Ils ne réagissent qu’aux messages oraux, et de surcroît dans leurs langues locales.

Les départements Marketing de grandes sociétés comme Coca Cola, Canal + ou Orange sont donc confrontés à une véritable question : comment faire pour toucher une si grande diversité de clientèle ? Comment faire pour harmoniser tout cela de façon efficace et efficiente ?

APP – Quelle innovation avez-vous trouvée pour faire face à cette situation ?

Malick DIOUF – Pour résoudre ce problème concret, on a développé une plateforme qui mixte tout un ensemble de technologies. Et qui permet d’envoyer des messages textes à ceux qui savent lire, des messages audio à ceux qui ont Internet via WhatsApp, mais également des messages locaux dans les langues africaines. C’est en quelque sorte une « smart » plateforme qui utilise l’Intelligence artificielle et permet ainsi à la marque de nous envoyer un ensemble de textes qui peuvent être traduits, vocalisés et envoyés en wolof par exemple, le plus répandu des dialectes sénégalais qui est non seulement la langue nationale du Sénégal, mais aussi couramment utilisé au Mali, au Burkina, au Bénin, au Togo, etc.
Notre objectif est d’arriver à une communication efficace sur une cible qui, par nature, est diversifiée en fonction de leur éducation et du téléphone qu’ils ont entre les mains.

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« Tous les ans, on brasse déjà
plus de 100 millions de messages ! »

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APP – Cette surprenante invention est évidemment utile au-delà du Sénégal…

Malick DIOUF – En effet ! On est déjà présent dans une dizaine de pays en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale, plutôt francophones. Nous avons des bureaux en RDC, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Mali, au Togo. « LAfricaMobile » existe depuis 2014 et on est donc aujourd’hui une startup très avancée avec une trentaine de collaborateurs qui travaillent à l’extension et l’amélioration de ce projet. Pour vous donner une idée de ce que cela représente en termes de volume : tous les ans, on brasse déjà plus de 100 millions de messages, venant de 18 pays, ce qui est énorme !

APP – Et votre entreprise prospère ?

Malick DIOUF – Elle se développe. On a eu la chance de réussir à faire déjà deux fois des levées de fonds, avec Business Angels en 2018, puis en 2020 avec I&P (Investisseurs et Partenaires), un fonds français d’investissement d’impact. Aujourd’hui, on est dans une phase de série A pour pouvoir continuer à nous développer et apporter des solutions aux entreprises africaines de façon globale.

APP – C’est vous qui êtes à l’origine de cette invention ?

Malick DIOUF – Au départ, j’avais un associé, un ami de toujours avec lequel j’ai fait mes classes. On a commencé à travailler ensemble dans les grandes écoles, on en est sorti et on a lancé ce projet là. On a commencé à le tester chez nous, au Sénégal, pour bien comprendre la problématique de ce marché, avant de le lancer dans les pays limitrophes, notamment au Mali, en Côte d’Ivoire, en Guinée Conakry et en Guinée Bissau. C’est comme cela que nous avons essaimé dans un deuxième temps dans les pays de l’UEMOA (Union Économique et Monétaire de l’Ouest Africain).
Aujourd’hui, mon associé est parti et a vendu ses parts, mais en revanche des fonds d’investissement sont entrés dans notre tour de table et m’accompagnent dans ce projet.

APP – Sur quel thème était votre panel, à Emerging Valley ?

Malick DIOUF – J’ai participé à un panel consacré à ce que l’on appelle la « legal tech ». Avec cette question posée à tous : comment la « legal tech » va permettre aux entreprises innovantes et rapides comme nous de pouvoir se développer à l’international entre l’Europe et l’Afrique ? C’est en logique parfaite avec notre ADN puisque « LAfricaMobile » a une antenne à Lyon.

Aujourd’hui, certains acteurs français travaillant en Afrique veulent en effet nous parler d’abord en France. On a aussi des investisseurs qui s’impliquent dans ce projet via cette antenne à Lyon.
Notre problématique majeure est celle-ci : comment fait-on quand on est une société sénégalaise dans un milieu aussi fragmenté où le droit des affaires n’est pas harmonisé ? Comment fait-on, nous autres entrepreneurs, pour naviguer dans un environnement aussi différent et fragmenté sur le plan juridique ? Car le droit des affaires n’est pas le même en Gambie, en Mauritanie ou au Sénégal.
Personnellement, je suis basé à Dakar et mon équipe aussi, mais je passe aussi beaucoup de temps à Lyon pour les raisons que je viens d’évoquer…

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« Nous étions avec Samir Abdelkrim
dans le même incubateur au CTIC Dakar »

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APP – C’est la première fois que vous venez en Provence pour Emerging Valley ?

Malick DIOUF – Non, c’est la troisième fois car je fais partie des chanceux qui ont participé aux premières éditions d’Emerging Valley. Car quand son fonatur Samir Abdelkrim a fait sa tournée des startups africaines, il a commencé par le Sénégal et plus précisément dans un incubateur qui s’appelle le CTIC Dakar où, mon associé et moi, nous étions en 2016.
Nous avons donc déjà eu l’honneur de venir ici pour parler des innovations que nous mettons en œuvre au niveau du Continent, mais également de toutes les opportunités d’affaires qu’il y a aujourd’hui en Afrique.

Il y en a énormément, mais l’on ne s’en rend pas toujours compte. Je vous donne un exemple : l’année prochaine, il y aura un milliard de personnes qui auront un téléphone mobile en Afrique ! Ce qui représente, bien sûr, une opportunité incroyable pour les entreprises africaines. Tous ceux qui ont manqué jusqu’à présent de digitalisation vont enfin avoir un outil leur permettant de toucher leurs clients de façon directe, sans intermédiaire.
Je pense donc que développer ce secteur de la communication et du marketing sur le téléphone mobile va être un levier extraordinaire de croissance des entreprises en Afrique.

APP – Et cela peut changer la donne économique en Afrique ?

Malick DIOUF – Absolument ! J’ai envie de dire que nous sommes en ce domaine des ambassadeurs. Les politiques parlent de développement mais se demandent toujours comment retenir la jeunesse africaine sur le Continent.

Notre réponse, c’est qu’il faut leur donner des opportunités d’affaires et d’emplois décents pour pouvoir développer leurs activités sur place et développer les écosystèmes où ils vivent tous les jours. Dès lors, ces jeunes n’auront plus besoin de partir et de s’aventurer sur des pirogues pour traverser la Méditerranée. Car tout ce dont ils rêvent d’aller chercher là-bas, en Europe, ils auront demain la possibilité et la capacité de le faire chez eux, dans leur propre pays.

Propos recueillis l’envoyé spécial à Aix-en-Provence,
Bruno FANUCCHI
pour AfricaPresse.Paris (APP) 

source: @africa_presse

Qu’est ce que l’API ?

Dans cet article, nous vous proposons de découvrir la définition d’une API, ses avantages, ses types et ses exemples d’utilisation.

Qu’est-ce qu’une API ?                                                                                                                                                                                                                  Une API (Application Programming Interface) est une solution informatique qui permet à des applications de communiquer entre elles et de s’échanger mutuellement des services ou des données. Par exemple, une API peut vous permettre d’accéder aux informations météorologiques d’un site web depuis votre application mobile. Une API est constituée d’un ensemble d’outils, de définitions et de protocoles qui facilitent l’intégration et la connectivité des logiciels et des données. Elle sert d’intermédiaire entre les plateformes informatiques et permet à deux applications sans rapport de « dialoguer » entre elles. Quels sont les avantages des API ? Les API présentent de nombreux avantages pour les développeurs, les utilisateurs et les fournisseurs de services. Elles permettent notamment de : • gagner du temps et de l’argent en évitant de recréer et de redévelopper entièrement une application pour y ajouter des fonctionnalités ou des données existantes. • simplifier la conception et la maintenance des logiciels en utilisant des méthodes standardisées pour accéder aux ressources externes. • favoriser l’innovation et la créativité en permettant aux développeurs d’exploiter les services et les données d’autres applications. • élargir la portée et la visibilité des services en les rendant accessibles à un plus grand nombre d’utilisateurs et de partenaires.

Quels sont les types d’API ?                                                                                                                                                                                                                Il existe différents types d’API selon le niveau d’accès, le protocole ou l’architecture qu’elles utilisent. On peut distinguer : • les API privées, qui sont réservées à un usage interne au sein d’une organisation ou d’un système. • les API partenaires, qui sont partagées avec des partenaires spécifiques afin d’assurer des flux de revenus supplémentaires ou de renforcer la collaboration. • les API publiques, qui sont ouvertes à tous les utilisateurs et qui favorisent l’innovation ouverte. • les API SOAP (Simple Object Access Protocol), qui sont basées sur un protocole standardisé qui définit la structure des requêtes et des messages entre les applications. • les API REST (Representational State Transfer), qui sont basées sur un style d’architecture qui utilise les principes du protocole HTTP pour faciliter la communication entre les applications.

Quels sont les exemples d’utilisation des API ?                                                                                                                                                                              Les API sont partout et sont utilisées au quotidien pour enrichir ou simplifier nos expériences numériques. Voici quelques exemples d’utilisation des API : • lorsque vous utilisez une application de navigation comme Google Maps, vous utilisez une API qui se connecte à la base de données géographiques de Google pour afficher la carte et le trajet sur votre écran. • Lorsque vous partagez un article sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter, vous utilisez une API qui se connecte aux plateformes sociales pour publier votre contenu et le diffuser à vos contacts.

ISO 27001
LAfricaMobile décroche la certification ISO 27001 : un gage pour la sécurité des informations

LAfricaMobile (LAM) vient d’obtenir la certification ISO 27001, la seule norme internationale auditable qui définit les exigences d’un SMSI (Système de Management de la Sécurité de l’Information).

Les consommateurs sont de plus en plus intransigeants avec la sécurité de l’information. C’est pourquoi l’Organisation internationale de normalisation (ISO) a créé les normes de sécurité ISO 27001, que les entreprises peuvent utiliser pour assurer la sécurité de leurs informations. 

 

La norme ISO 27001 est un système de gestion de la sécurité de l’information reconnu à l’échelle internationale qui exige d’une organisation qu’elle sécurise des domaines clés de ses opérations et de ses politiques afin de s’assurer qu’elle soit vigilante quant à la protection des données sensibles qu’elle héberge au sein de son réseau. La norme ISO 27001 fournit aux organisations – grandes et petites – un cadre pour protéger leurs informations, former leur personnel aux meilleures pratiques en matière de sécurité de l’information et leur inculquer une réflexion fondée sur les risques lorsqu’il s’agit de menaces potentielles pour leur organisation.

L’ISO 27001 est la seule norme internationale « auditable » qui définit les exigences d’un SMSI (Système de Management de la Sécurité de l’Information). Un SMSI est une approche systématique composée de processus, de technologies et de personnes qui vous aident à protéger et à gérer toutes les informations de votre organisation par une gestion efficace des risques. Au cœur d’un SMSI conforme à la norme ISO 27001 se trouvent des évaluations des risques axées sur l’activité, ce qui signifie que vous serez en mesure d’identifier et de traiter les menaces pour la sécurité en fonction de l’appétit et de la tolérance au risque de votre organisation.

Dans la lignée de sa philosophie de pionnier, LAM est l’une des toutes premières, et rares, startups de l’espace UEMOA africaines à détenir la certification ISO 27001. Ce qui démontre que LAfricaMobile se positionne toujours en temps qu’acteur digital de qualité et garantit un haut niveau de sécurité des données critiques de ses clients et de ses partenaires.

Utilités 

Quelle est la finalité de cette certification pour LAM et ses clients ? La raison la plus évidente d’obtenir la certification ISO 27001 est qu’elle aidera à éviter les menaces pour la sécurité. Il peut s’agir de cybercriminels qui s’introduisent dans votre organisation ou de violations de données dues à des erreurs commises par des acteurs internes et externes. Le cadre de l’ISO 27001 garantit que vous disposez des outils nécessaires pour renforcer votre organisation sur les trois piliers de la cyber sécurité : les personnes, les processus et les technologies.

Le processus de certification selon un système tel que l’ISO 27001 signale également aux investisseurs, aux fournisseurs, aux clients et aux principales parties prenantes que l’on reconnaît non seulement les risques et l’importance de protéger les données des mains de tiers non autorisés, mais démontre aussi que l’on s’attaque à ces risques de manière proactive. Les cyberattaques sont en augmentation  partout dans le monde, et peuvent avoir un impact considérable sur l’organisation et la réputation des entreprises. Un système de gestion certifié est donc un gage de sécurité renforcée pour tous les acteurs du digital. 

Enfin, la norme ISO 27001 aide également à éviter les pénalités coûteuses associées à la non-conformité aux exigences de protection des données. 

SLIDE LAM USSD
La technologie USSD révolutionne l’Afrique

Des prouesses technologiques sont rendues possibles par l’USSD, comme le fait d’acheter un ticket de métro, de souscrire une police de micro-assurance ou de naviguer sur ses réseaux sociaux sans connexion internet et sur des téléphones basiques. Ce procédé est utilisé depuis plus de deux décennies et connaît actuellement une expansion phénoménale à travers l’Afrique. Malgré les stéréotypes occidentaux, le continent est le berceau d’innovations qui n’ont pas encore atteint l’Europe.

Qu’est-ce que l’USSD ?

Le Code USSD (UnstructuredSupplementary Service Data) vous permet de lancer un service en envoyant un message. C’est grâce à lui que vous pouviez vérifier le solde de votre Mobicarte en saisissant simplement #123#, ce qui a été mis en œuvre il y a plus de deux décennies. Les applications sont nombreuses : répondeur téléphonique, paiement mobile, participation à un concours, etc.

Quel est son avantage ? Il est dû à sa simplicité. Dans les faits, l’utilisateur envoie un code à un opérateur téléphonique, qui le met en relation en temps réel pour échanger des données. Contrairement au SMS, le Service mobile ne stocke pas d’informations ; celles-ci ne sont disponibles que pendant l’initialisation de la session et disparaissent ensuite.

Un protocole simple qui ne nécessite pas l’utilisation d’une grande infrastructure. Cette technologie, qui était à peine reconnue en Europe avant d’être abandonnée au profit des applications web mobiles à l’arrivée du smartphone, est encore largement utilisée dans le monde, notamment en Afrique. L’USSD permet de fournir des services numériques de masse dans des zones où il n’y a pas de réseau internet ou dans lesquelles certains services sont difficiles à obtenir.

C’est le cas, par exemple, dans le secteur bancaire. Le Code USSD est une aubaine pour transformer un simple téléphone portable en un support d’activités bancaires quotidiennes dans les zones sous- bancarisées du monde, comme l’ont fait des acteurs comme MTN et Orange Money avec les fameux « portefeuilles mobiles ». Le Service mobile offre des applications concrètes telles que le paiement par distributeur automatique, le transfert d’argent, la consultation de comptes bancaires, le paiement de factures et le rechargement de cartes téléphoniques.

Grâce à l’USSD, de nombreux cas d’usage ont vu le jour

Ainsi, la technologie USSD est une source d’innovation qui ne se limite pas au secteur bancaire. Au-delà des opérations de base du protocole, les entrepreneurs africains ont immédiatement reconnu le potentiel de développement de la technologie et l’ont mise au service de divers usages.

• Les agriculteurs sont informés par USSD

Brastorne en est un exemple. L’objectif de cette startup est de
« connecter les personnes déconnectées ». Elle a créé une plateforme qui permet aux habitants des zones rurales d’utiliser un simple téléphone pour accéder à une variété d’applications web sans avoir besoin d’une connexion internet, de données ou même de SMS. Il suffit d’avoir un simple forfait téléphonique ! Les utilisateurs de ce logiciel du Botswana peuvent accéder à Wikipédia, à un réseau social interne et à leurs courriels par Code USSD. Pour aller plus loin, Brastorne a créé une solution spécifiquement destinée aux agriculteurs. MAgri est un Service mobile qui permet aux agriculteurs d’accéder à des services à forte valeur ajoutée tels que :

  • –  Consulter des informations sur leur activité (conseils, base de données sur la santé animale, prix des matières premières et alertes météo) ;
  • –  Garder un œil sur les prix du marché ;
  • –  Obtenir des financements à court terme ;
  • –  Ils vendent leurs produits sur internet.Cet outil d’aide à la décision leur fournit davantage d’informations, ce qui leur permet de mieux gérer leurs cultures au quotidien.

• Dans le domaine de la santé, l’utilisation de l’USSD est de plus en plus courante

On constate également des avancées dans le domaine de la santé. ApiAfrique, une start-up sénégalaise, a créé le programme
« Changeons les règles » en collaboration avec Yaay.sn, le réseau médical des cliniques NEST et l’ONG SpeakUp Africa. Leur mission est de « discuter, démystifier, expliquer et donner des clés et des ressources pour que chaque femme puisse vivre sereinement ses règles et vivre la vie qu’elle choisit ». L’application mobile « femin’in » avec sa version USSD était l’un des outils employés. Toute femme possédant un téléphone portable, internet ou non, peut l’utiliser pour accéder aux services suivants :

  • –  S’informer sur le cycle menstruel et les menstruations ;
  • –  Recevoir une assistance individualisée ;
  • –  Elaborer votre cycle ;
  • –  Suivre votre contraception ;
  • –  Pour recevoir une aide professionnelle, rendez-vous dans un annuaire.

La version du Code USSD fonctionne avec des contenus écrits, des messages vocaux en plusieurs langues, et renvoie également toute question supplémentaire au centre d’appel des sages-femmes de Lydia Conseils (DKT intl).

• L’éducation et l’USSD : une meilleure révision des leçons

Le Service mobile est très bien représenté dans le domaine de l’éducation. Eneza Education, une entreprise kenyane, a choisi

d’utiliser les quiz sur smartphone pour révolutionner l’apprentissage en classe.La procédure est simple :

  • –  Un numéro de téléphone permet d’inscrire l’élève (de l’opérateur local Safaricom) ;
  • –  Il décide du sujet à étudier ;
  • –  L’application lui envoie ensuite des questions sous forme dequiz par message ;
  • –  Il peut examiner ses résultats à la fin de chaque exercice etpasser à la matière suivante.En cas d’échec la start-up propose également une solution. Si un étudiant obtient moins de 50% de bonnes réponses, il recevra des « petites leçons » pour l’aider à réviser et à réussir le prochain quiz.

    Sans professeur, est-il vraiment possibled’apprendre ? Certainement pas. Une équipe d’enseignants « en direct » est présente pour répondre immédiatement aux élèves.

    Une technologie qui est encore considérée comme primitive

    L’USSD est donc un outil précieux pour démocratiser l’utilisation d’Internet. Il s’agit toutefois d’une technologie encore assez primitive. Pour commencer, chaque session a un coût (frais de réseau) et une durée fixe (temps de session). Ainsi, la session se termine automatiquement après 90 à 180 secondes. Comme il n’y a pas de sauvegarde des données, l’utilisateur doit recommencer.

    C’est le cas de KaiOS, un système d’exploitation téléphonique non tactile qui permet aux utilisateurs de téléphones basiques d’accéder à des programmes comme Facebook, WhatsApp et Google Maps avec une expérience utilisateur personnalisée. Pour certains, ce sera la première fois qu’ils utiliseront Internet !

API Whatsapp
Service client via API WhatsApp business

Service client via API WhatsApp business

WhatsApp n’est plus seulement le programme de messagerie le plus populaire au monde pour parler avec ses amis et sa famille : de plus en plus d’entreprises commencent à proposer leurs services sur le canal préféré de leurs consommateurs, grâce à ses 2 milliards d’utilisateurs. Pour vous comme pour vos clients, il existe de nombreux avantages à utiliser le service client via API WhatsApp Business.

La demande d’accès à l’API WhatsApp Business est simple

Vous devez d’abord apprendre comment demander l’accès à l’API WhatsApp Business avant d’étudier comment elle peut être utilisée pour établir un canal d’assistance dans votre entreprise. L’API WhatsApp n’est pas ouverte au public, et toute entreprise qui souhaite l’utiliser doit d’abord obtenir l’approbation et la vérification de Facebook.

Pour avoir accès à l’API WhatsApp Business, vous devez d’abord vérifier votre compte Facebook Business Manager. Cela signifie que vous devrez soumettre à Facebook les informations relatives à votre entreprise, ainsi qu’un document prouvant votre adresse (une facture, une déclaration ou un document d’enregistrement d’entreprise).

Cette procédure, qui prend 3 à 4 jours ouvrables, peut être lancée directement à partir de la zone « À propos de mon Business Manager ». Après avoir validé votre compte Facebook Business Manager, vous devrez trouver un numéro que vous n’avez jamais utilisé auparavant pour créer un compte grâce au Chatbot WhatsApp.

Il peut s’agir d’un numéro de téléphone mobile ou fixe. Vous en aurez besoin pour configurer votre ligne virtuelle après le début de la procédure de vérification. La dernière étape pour accéder aux API

commerciales de WhatsApp pour entreprise consiste à choisir le fournisseur de solutions commerciales adapté à vos besoins.

Comment utiliser les API de WhatsApp Business pour offrir un support client ?

Vous devez utiliser des outils et des plateformes qui vous permettent de gérer les conversations entrantes d’une manière commune et structurée afin d’utiliser pleinement l’API WhatsApp Business pour un bon Service client WhatsApp. Dans la plupart des circonstances, la meilleure réponse est d’employer une plateforme qui imite l’expérience de WhatsApp Web ou de Facebook Messenger tout en fournissant simultanément toutes les fonctionnalités nécessaires à la coopération de l’équipe de support ou de vente.

La possibilité d’attribuer une conversation à un agent spécifique, de marquer ses contacts, de rechercher des conversations et de créer différents degrés de responsabilité et/ou d’accès pour plusieurs agents travaillant sur le même compte sont autant de capacités souvent nécessaires pour offrir un Service client WhatsApp réussi.

En outre, les entreprises qui doivent gérer un grand volume de Chatbot WhatsApp peuvent utiliser l’API WhatsApp Business pour créer des chatbots afin d’automatiser les demandes les plus courantes des clients.

Vous devrez choisir le bon partenaire qui passera par le processus d’approbation de Facebook pour accéder à l’API WhatsApp pour entreprise, puis configurer votre profil WhatsApp, qui sera basé sur une ligne virtuelle, avant de pouvoir choisir le bon outil pour votre service clientèle ou vos équipes de vente. Comme indiqué précédemment, vous devez proposer à votre partenaire de référence un numéro de téléphone qui n’a jamais été utilisé pour créer un compte WhatsApp pour entreprise.