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ISO 27001
LAfricaMobile décroche la certification ISO 27001 : un gage pour la sécurité des informations

LAfricaMobile (LAM) vient d’obtenir la certification ISO 27001, la seule norme internationale auditable qui définit les exigences d’un SMSI (Système de Management de la Sécurité de l’Information).

Les consommateurs sont de plus en plus intransigeants avec la sécurité de l’information. C’est pourquoi l’Organisation internationale de normalisation (ISO) a créé les normes de sécurité ISO 27001, que les entreprises peuvent utiliser pour assurer la sécurité de leurs informations. 

 

La norme ISO 27001 est un système de gestion de la sécurité de l’information reconnu à l’échelle internationale qui exige d’une organisation qu’elle sécurise des domaines clés de ses opérations et de ses politiques afin de s’assurer qu’elle soit vigilante quant à la protection des données sensibles qu’elle héberge au sein de son réseau. La norme ISO 27001 fournit aux organisations – grandes et petites – un cadre pour protéger leurs informations, former leur personnel aux meilleures pratiques en matière de sécurité de l’information et leur inculquer une réflexion fondée sur les risques lorsqu’il s’agit de menaces potentielles pour leur organisation.

L’ISO 27001 est la seule norme internationale « auditable » qui définit les exigences d’un SMSI (Système de Management de la Sécurité de l’Information). Un SMSI est une approche systématique composée de processus, de technologies et de personnes qui vous aident à protéger et à gérer toutes les informations de votre organisation par une gestion efficace des risques. Au cœur d’un SMSI conforme à la norme ISO 27001 se trouvent des évaluations des risques axées sur l’activité, ce qui signifie que vous serez en mesure d’identifier et de traiter les menaces pour la sécurité en fonction de l’appétit et de la tolérance au risque de votre organisation.

Dans la lignée de sa philosophie de pionnier, LAM est l’une des toutes premières, et rares, startups de l’espace UEMOA africaines à détenir la certification ISO 27001. Ce qui démontre que LAfricaMobile se positionne toujours en temps qu’acteur digital de qualité et garantit un haut niveau de sécurité des données critiques de ses clients et de ses partenaires.

Utilités 

Quelle est la finalité de cette certification pour LAM et ses clients ? La raison la plus évidente d’obtenir la certification ISO 27001 est qu’elle aidera à éviter les menaces pour la sécurité. Il peut s’agir de cybercriminels qui s’introduisent dans votre organisation ou de violations de données dues à des erreurs commises par des acteurs internes et externes. Le cadre de l’ISO 27001 garantit que vous disposez des outils nécessaires pour renforcer votre organisation sur les trois piliers de la cyber sécurité : les personnes, les processus et les technologies.

Le processus de certification selon un système tel que l’ISO 27001 signale également aux investisseurs, aux fournisseurs, aux clients et aux principales parties prenantes que l’on reconnaît non seulement les risques et l’importance de protéger les données des mains de tiers non autorisés, mais démontre aussi que l’on s’attaque à ces risques de manière proactive. Les cyberattaques sont en augmentation  partout dans le monde, et peuvent avoir un impact considérable sur l’organisation et la réputation des entreprises. Un système de gestion certifié est donc un gage de sécurité renforcée pour tous les acteurs du digital. 

Enfin, la norme ISO 27001 aide également à éviter les pénalités coûteuses associées à la non-conformité aux exigences de protection des données. 

SLIDE LAM USSD
La technologie USSD révolutionne l’Afrique

Des prouesses technologiques sont rendues possibles par l’USSD, comme le fait d’acheter un ticket de métro, de souscrire une police de micro-assurance ou de naviguer sur ses réseaux sociaux sans connexion internet et sur des téléphones basiques. Ce procédé est utilisé depuis plus de deux décennies et connaît actuellement une expansion phénoménale à travers l’Afrique. Malgré les stéréotypes occidentaux, le continent est le berceau d’innovations qui n’ont pas encore atteint l’Europe.

Qu’est-ce que l’USSD ?

Le Code USSD (UnstructuredSupplementary Service Data) vous permet de lancer un service en envoyant un message. C’est grâce à lui que vous pouviez vérifier le solde de votre Mobicarte en saisissant simplement #123#, ce qui a été mis en œuvre il y a plus de deux décennies. Les applications sont nombreuses : répondeur téléphonique, paiement mobile, participation à un concours, etc.

Quel est son avantage ? Il est dû à sa simplicité. Dans les faits, l’utilisateur envoie un code à un opérateur téléphonique, qui le met en relation en temps réel pour échanger des données. Contrairement au SMS, le Service mobile ne stocke pas d’informations ; celles-ci ne sont disponibles que pendant l’initialisation de la session et disparaissent ensuite.

Un protocole simple qui ne nécessite pas l’utilisation d’une grande infrastructure. Cette technologie, qui était à peine reconnue en Europe avant d’être abandonnée au profit des applications web mobiles à l’arrivée du smartphone, est encore largement utilisée dans le monde, notamment en Afrique. L’USSD permet de fournir des services numériques de masse dans des zones où il n’y a pas de réseau internet ou dans lesquelles certains services sont difficiles à obtenir.

C’est le cas, par exemple, dans le secteur bancaire. Le Code USSD est une aubaine pour transformer un simple téléphone portable en un support d’activités bancaires quotidiennes dans les zones sous- bancarisées du monde, comme l’ont fait des acteurs comme MTN et Orange Money avec les fameux « portefeuilles mobiles ». Le Service mobile offre des applications concrètes telles que le paiement par distributeur automatique, le transfert d’argent, la consultation de comptes bancaires, le paiement de factures et le rechargement de cartes téléphoniques.

Grâce à l’USSD, de nombreux cas d’usage ont vu le jour

Ainsi, la technologie USSD est une source d’innovation qui ne se limite pas au secteur bancaire. Au-delà des opérations de base du protocole, les entrepreneurs africains ont immédiatement reconnu le potentiel de développement de la technologie et l’ont mise au service de divers usages.

• Les agriculteurs sont informés par USSD

Brastorne en est un exemple. L’objectif de cette startup est de
« connecter les personnes déconnectées ». Elle a créé une plateforme qui permet aux habitants des zones rurales d’utiliser un simple téléphone pour accéder à une variété d’applications web sans avoir besoin d’une connexion internet, de données ou même de SMS. Il suffit d’avoir un simple forfait téléphonique ! Les utilisateurs de ce logiciel du Botswana peuvent accéder à Wikipédia, à un réseau social interne et à leurs courriels par Code USSD. Pour aller plus loin, Brastorne a créé une solution spécifiquement destinée aux agriculteurs. MAgri est un Service mobile qui permet aux agriculteurs d’accéder à des services à forte valeur ajoutée tels que :

  • –  Consulter des informations sur leur activité (conseils, base de données sur la santé animale, prix des matières premières et alertes météo) ;
  • –  Garder un œil sur les prix du marché ;
  • –  Obtenir des financements à court terme ;
  • –  Ils vendent leurs produits sur internet.Cet outil d’aide à la décision leur fournit davantage d’informations, ce qui leur permet de mieux gérer leurs cultures au quotidien.

• Dans le domaine de la santé, l’utilisation de l’USSD est de plus en plus courante

On constate également des avancées dans le domaine de la santé. ApiAfrique, une start-up sénégalaise, a créé le programme
« Changeons les règles » en collaboration avec Yaay.sn, le réseau médical des cliniques NEST et l’ONG SpeakUp Africa. Leur mission est de « discuter, démystifier, expliquer et donner des clés et des ressources pour que chaque femme puisse vivre sereinement ses règles et vivre la vie qu’elle choisit ». L’application mobile « femin’in » avec sa version USSD était l’un des outils employés. Toute femme possédant un téléphone portable, internet ou non, peut l’utiliser pour accéder aux services suivants :

  • –  S’informer sur le cycle menstruel et les menstruations ;
  • –  Recevoir une assistance individualisée ;
  • –  Elaborer votre cycle ;
  • –  Suivre votre contraception ;
  • –  Pour recevoir une aide professionnelle, rendez-vous dans un annuaire.

La version du Code USSD fonctionne avec des contenus écrits, des messages vocaux en plusieurs langues, et renvoie également toute question supplémentaire au centre d’appel des sages-femmes de Lydia Conseils (DKT intl).

• L’éducation et l’USSD : une meilleure révision des leçons

Le Service mobile est très bien représenté dans le domaine de l’éducation. Eneza Education, une entreprise kenyane, a choisi

d’utiliser les quiz sur smartphone pour révolutionner l’apprentissage en classe.La procédure est simple :

  • –  Un numéro de téléphone permet d’inscrire l’élève (de l’opérateur local Safaricom) ;
  • –  Il décide du sujet à étudier ;
  • –  L’application lui envoie ensuite des questions sous forme dequiz par message ;
  • –  Il peut examiner ses résultats à la fin de chaque exercice etpasser à la matière suivante.En cas d’échec la start-up propose également une solution. Si un étudiant obtient moins de 50% de bonnes réponses, il recevra des « petites leçons » pour l’aider à réviser et à réussir le prochain quiz.

    Sans professeur, est-il vraiment possibled’apprendre ? Certainement pas. Une équipe d’enseignants « en direct » est présente pour répondre immédiatement aux élèves.

    Une technologie qui est encore considérée comme primitive

    L’USSD est donc un outil précieux pour démocratiser l’utilisation d’Internet. Il s’agit toutefois d’une technologie encore assez primitive. Pour commencer, chaque session a un coût (frais de réseau) et une durée fixe (temps de session). Ainsi, la session se termine automatiquement après 90 à 180 secondes. Comme il n’y a pas de sauvegarde des données, l’utilisateur doit recommencer.

    C’est le cas de KaiOS, un système d’exploitation téléphonique non tactile qui permet aux utilisateurs de téléphones basiques d’accéder à des programmes comme Facebook, WhatsApp et Google Maps avec une expérience utilisateur personnalisée. Pour certains, ce sera la première fois qu’ils utiliseront Internet !

API Whatsapp
Service client via API WhatsApp business

Service client via API WhatsApp business

WhatsApp n’est plus seulement le programme de messagerie le plus populaire au monde pour parler avec ses amis et sa famille : de plus en plus d’entreprises commencent à proposer leurs services sur le canal préféré de leurs consommateurs, grâce à ses 2 milliards d’utilisateurs. Pour vous comme pour vos clients, il existe de nombreux avantages à utiliser le service client via API WhatsApp Business.

La demande d’accès à l’API WhatsApp Business est simple

Vous devez d’abord apprendre comment demander l’accès à l’API WhatsApp Business avant d’étudier comment elle peut être utilisée pour établir un canal d’assistance dans votre entreprise. L’API WhatsApp n’est pas ouverte au public, et toute entreprise qui souhaite l’utiliser doit d’abord obtenir l’approbation et la vérification de Facebook.

Pour avoir accès à l’API WhatsApp Business, vous devez d’abord vérifier votre compte Facebook Business Manager. Cela signifie que vous devrez soumettre à Facebook les informations relatives à votre entreprise, ainsi qu’un document prouvant votre adresse (une facture, une déclaration ou un document d’enregistrement d’entreprise).

Cette procédure, qui prend 3 à 4 jours ouvrables, peut être lancée directement à partir de la zone « À propos de mon Business Manager ». Après avoir validé votre compte Facebook Business Manager, vous devrez trouver un numéro que vous n’avez jamais utilisé auparavant pour créer un compte grâce au Chatbot WhatsApp.

Il peut s’agir d’un numéro de téléphone mobile ou fixe. Vous en aurez besoin pour configurer votre ligne virtuelle après le début de la procédure de vérification. La dernière étape pour accéder aux API

commerciales de WhatsApp pour entreprise consiste à choisir le fournisseur de solutions commerciales adapté à vos besoins.

Comment utiliser les API de WhatsApp Business pour offrir un support client ?

Vous devez utiliser des outils et des plateformes qui vous permettent de gérer les conversations entrantes d’une manière commune et structurée afin d’utiliser pleinement l’API WhatsApp Business pour un bon Service client WhatsApp. Dans la plupart des circonstances, la meilleure réponse est d’employer une plateforme qui imite l’expérience de WhatsApp Web ou de Facebook Messenger tout en fournissant simultanément toutes les fonctionnalités nécessaires à la coopération de l’équipe de support ou de vente.

La possibilité d’attribuer une conversation à un agent spécifique, de marquer ses contacts, de rechercher des conversations et de créer différents degrés de responsabilité et/ou d’accès pour plusieurs agents travaillant sur le même compte sont autant de capacités souvent nécessaires pour offrir un Service client WhatsApp réussi.

En outre, les entreprises qui doivent gérer un grand volume de Chatbot WhatsApp peuvent utiliser l’API WhatsApp Business pour créer des chatbots afin d’automatiser les demandes les plus courantes des clients.

Vous devrez choisir le bon partenaire qui passera par le processus d’approbation de Facebook pour accéder à l’API WhatsApp pour entreprise, puis configurer votre profil WhatsApp, qui sera basé sur une ligne virtuelle, avant de pouvoir choisir le bon outil pour votre service clientèle ou vos équipes de vente. Comme indiqué précédemment, vous devez proposer à votre partenaire de référence un numéro de téléphone qui n’a jamais été utilisé pour créer un compte WhatsApp pour entreprise.

« Coupe du Monde de football 2022 : tous connectés ! »

Nul doute que la Coupe du Monde va contribuer au développement de l’univers numérique et du mobile avec des milliards d’échanges de contenus ou de visionnages de vidéos via les SMS, WhatsApp et les médias sociaux au sens large. En effet, La télévision n’a plus le monopole de la diffusion en direct. Smartphones, smartwatch, ordinateur, portables, tablettes, consoles de jeu, TV connectée, streaming… sont venus chambouler son règne sans partage. Une nouvelle génération de « téléspectateurs » vient changer radicalement la manière de vivre la retransmission en direct de grands évènements sportifs. Il est désormais has-been de subir le match. On l’analyse, on le commente, et on s’engage avec son propre réseau d’amis pour livrer ses propres impressions. 

Sadio Mané est forfait pour la Coupe du monde 2022 ! La Une du journal en ligne français, L’Équipe, a donné des frayeurs au public d’amateurs de foot sénégalais à deux semaines de la compétition. Mais, plus que l’inquiétude, cette information a aussi créé un séisme en ligne, provoquant des réactions en chaine sur la véracité de l’information. Dans ce pays qui comptait 3,90 millions d’utilisateurs de médias sociaux en janvier 2021, l’affaire a fait grand bruit sur la toile. Comme il est de coutume quand il s’agit de la star de l’équipe sénégalaise, ou plus généralement quand il s’agit du onze nationales, l’écosystème du net sénégalais, et même africain devient agité. 

Cette fièvre du foot exprimée par les Sénégalais à travers cet incident est dans le sillage d’une tendance mondiale. Parmi les ligues et les événements sportifs mondiaux, la Coupe du Monde de la FIFA est le plus important. Elle polarise une grande attention, attirant plus de la moitié des internautes du monde entier, soit 56 %, selon le Global Web Index’s online. 33 marchés sur 40 citent le football comme la discipline la plus suivie, avec une avance considérable de 25 points sur la natation, le deuxième sport le plus regardé. À l’exception de l’Amérique du Nord, le football arrive en tête dans toutes les régions. 

Aujourd’hui, les appareils numériques font partie intégrante de la vie quotidienne, quel que soit l’âge, la classe sociale ou la zone géographique. Dans le monde, environ 70 % des personnes regardent la télévision en utilisant simultanément un deuxième écran pour s’occuper ou se divertir. Après des années de règne incontesté, la suprématie de la télévision et des ordinateurs est désormais remise en cause par l’arrivée massive de plus petits écrans qui ont véritablement révolutionné les pratiques numériques. Ces nouveaux supports se sont imposés comme des outils essentiels du quotidien, générant de nouvelles habitudes et de nouveaux besoins.

Grâce à leur téléphone portable, les amateurs de sport choisissent de suivre les scores et les temps forts quand et où ils le souhaitent, qu’il s’agisse de consulter Twitter pour connaître les derniers résultats et les commentaires les plus récents, ou en regardant les meilleurs moments du match sur un site web d’un diffuseur de sport. Dans deux régions, Asie-Pacifique et le MEA (Moyen-Orient & Afrique), le visionnage des sports sur le mobile a même dépassé le visionnage des matchs sur le Web.

De ce fait, les grandes écuries sportives – comme les grandes compagnies – se bousculent constamment pour se démarquer du flot continu de contenu que constituent les médias sociaux. Qu’il s’agisse de Facebook ou de Twitter, d’Instagram ou de Snapchat, elles dépendent fortement de leur capacité à atteindre et à engager leurs fans sur les différents canaux de médias sociaux.

Double écran : 50 % des Gen-Z africains suivent ce que font leurs amis pendant un match

Sans surprise, le téléphone portable est l’outil le plus utilisé pour le second screening avec 67 % d’utilisateurs dans le monde. La plupart des amateurs de sport cherchent à se connecter avec d’autres fans et à la réaction de leurs amis aux matchs en temps réel. Guetter la réaction de son réseau d’abonnés tout en regardant un match est aussi devenu une tendance, notamment chez les Gen-Z (16-24 ans) africains. 50 % d’entre eux suivent ce que font leurs amis pendant une rencontre sportive, tandis que 51 % d’entre eux engagent un chat avec leurs amis tout en regardant la télé. Plus de la moitié de ces amateurs de sport citent les médias sociaux et les amis comme leurs principales activités – un résultat commun à toutes les régions du monde, à l’exception de l’Amérique du Nord, où les amateurs sont les plus enclins à lire leurs courriels en faisant du second visionnage.

Mobile World Congress Africa 2022 au Rwanda : l’Afrique, épicentre de l’écosystème tech mondial

Du 25 au 27 octobre 2022, le Rwanda sera la capitale mondiale de la connectivité et de l’innovation mobile. Le centre des conventions de Kigali accueillera le Mobile World Congress Africa 2022 pour reconnecter, ré-imaginer et réinventer un écosystème des télécommunications en constante évolution. LAfricamobile, plateforme de communication multi-opérateurs et multicanale panafricaine, répond présent, pour sa cinquième fois à cet évènement mondial.

Les bonnes nouvelles s’enchaînent. Après le Sénégal qui réussit à garder sa qualité d’état membre à la Conférence des plénipotentiaires de l’Union internationale des télécommunications (UIT), c’est l’Afrique entière qui s’honore d’accueillir pour la première fois la grand-messe annuelle des télécoms : le Mobile World Congress (MWC). Le MWC Africa 2022 va présenter les tendances les plus récentes en matière de connectivité et d’innovation mobile. L’ensemble de l’écosystème se réunit en face-à-face pour nouer des relations solides, explorer les dernières technologies et apprendre des leaders d’opinion qui font avancer le secteur. Le choix du MWC Africa 2022 est doublement symbolique : c’est la première édition mondiale ouverte au public depuis la survenue de la Covid-19 ; ensuite elle se tient dans un pays africain qui a fait de la croissance digitale un des piliers de son émergence. Le Rwanda s’est même doté d’un Centre pour la 4e révolution industrielle du Rwanda (C4IR Rwanda). Paul Kagamé, président de la République du Rwanda, ouvrira les débats pour ce rendez-vous regroupant plus de 1 500 exposants d’environ 180 pays. 

Solutions digitales pour le changement climatique et l’inclusion financière

Parmi les huit sujets de discussions pour ces trois jours, les solutions digitales aux changements climatiques et les questions monétaires occupent le cœur du débat. Les phénomènes météorologiques extrêmes sont plus fréquents, entrainant des régimes climatiques moins prévisibles et une pression accrue sur les systèmes alimentaires. L’Afrique souffre de ces dérèglements alors que les pays industrialisés en sont les principaux responsables. La technologie numérique apparait comme une solution lorsqu’elle est adoptée et adaptée à un cadre de politiques favorables et de partenariats intersectoriels solides. Elle sera particulièrement bien placée pour renforcer la capacité des sociétés, des systèmes naturels et des chaînes de valeur agricoles à faire face aux risques, tendances ou catastrophes liées au climat, et à s’en remettre. 

Quant à la question de la digitalisation financière, qui occupera l’essentiel des débats, elle sera abordée sous tous ses angles (résilience, sécurité des transactions, inclusion financière…). Le secteur des technologies financières est très dynamique en Afrique, son terrain de prédilection. 50 % de toutes les start-ups fintech se trouvent en Afrique. Il y a donc de nombreuses conversations qui, selon nous, sont pertinentes dans la région. Nous aurons un sommet 5G basé sur les fintechs ainsi qu’un programme  « Shared Value Africa » qui invitera des parties prenantes de divers secteurs, notamment les secteurs bancaires et manufacturiers. En fait, de nombreux programmes sont en préparation. Et ces initiatives ne sont pas seulement bonnes pour la connectivité, mais aussi pour l’action climatique et la durabilité. Des fintechs qui ne sont pas étrangères au record de 1 000 milliards de dollars de transactions traitées en 2021 dans le monde pour la première fois. La croissance remarquable du secteur de l’argent mobile est de plus en plus attribuable aux transactions effectuées par des tiers et sera l’objet d’une session spéciale. 

5G vs 6G, Internet vs télécoms 

En dehors de ces points spécifiques au continent africain, les points d’achoppement plus globaux persistent. Le secteur est en constante disrupture. Alors que la 5G n’a pas encore déployé toute l’étendue de son immense potentiel, l’absence de débats sur la 6G à l’édition précédente fait jaser. La 6G a probablement fait les frais d’un choix politico-économique : l’industrie peut-elle vraiment parler d’une nouvelle génération potentiellement coûteuse avant d’avoir rentabilisé les investissements consentis sur sa prédécesseur ? Il est apparu au cours des discussions, lors du MWC 2022, que les réseaux 5G privés émergent plus lentement que ne le laissent entendre l’optimisme généralisé. L’UIT doit définir une vision pour la 6G à la fin de cette année 2022, et le prochain MWC23 pourrait donc être très différent. 

Autre point d’intérêt, la neutralité du réseau. Ce principe aux contours flous selon lequel les opérateurs ne doivent pas faire payer les entreprises de contenu pour le transport, ou offrir un traitement préférentiel aux entreprises Internet payantes, est toujours l’objet de nombreux débats. « Les opérateurs ne peuvent pas se contenter de supporter gratuitement le coût des fournisseurs de métavers », avait déclaré Laurent Leboucher, directeur technique du groupe français Orange lors du MWC précédent. Avec le métavers, qui devient l’un des plus grands gamechanger, les sociétés Internet sont appelées à voir leurs prérogatives leur échapper. Des fournisseurs IT comme Dell et VMware proposent déjà aux opérateurs de virtualiser les fonctions 5G des équipementiers sur des serveurs peu chers, légers et plus faciles à maintenir. Une technique qui pourrait signifier la colonisation du marché des télécoms par les IT.

LAFRICAMOBILE, plateforme de communication multi-opérateurs et multicanale panafricaine est présente à ce congrès mondial de la téléphonie mobile, inédit sur le continent africain.  « LAfricaMobile est très honoré de participer à ce premier Mobile World Congress en Afrique, organisé par la GSMA. L’industrie des télécommunications a conscience que les acteurs africains ont leur rôle à jouer et leur voix à faire entendre dans les décisions prises dans l’écosystème. Ce sera également l’occasion de mettre en avant l’innovation des entreprises africaines par rapport aux besoins locaux », a déclaré son président-Directeur général, Malick Diouf. 

Pour vos solutions business et management dans l’écosystème tech sur le continent africain, merci de nous rendre visite au stand 26.

Contact : contact@lafricamobile.com

Cliquez ici pour voir la video : ICI  👈

 

Etat des lieux de la connectivité Internet en Afrique : un gap à combler avant 2030
Etat des lieux de la connectivité Internet en Afrique : un gap à combler avant 2030

Malgré la croissance récente de la connectivité Internet, le continent africain est à la traîne par rapport aux autres régions du monde. La Banque mondiale va appuyer le continent à atteindre la connectivité universelle d’ici 2030, qui est également la date butoir pour la stratégie de transformation numérique de l’Union africaine, aspirant à un accès numérique universel et à un marché numérique panafricain unique. De gros obstacles demeurent en dépit d’une volonté ferme de prendre le virage numérique.

L’Afrique a encore de la place pour atteindre son potentiel de développement numérique. Toutes les statistiques montrent la marge de manœuvre à exploiter. Selon la Banque mondiale, 30 % d’individus utilisent Internet en Afrique sub-saharienne. Ce qui signifie qu’un progrès a été fait, mais beaucoup reste à faire pour combler le gap. Le rapport sur l’État de la connectivité à l’Internet mobile 2021 a conclu que l’Afrique subsaharienne présente le plus grand déficit de couverture (personnes vivant dans des zones sans couverture haut débit mobile), soit 19 %, ce qui représente plus de trois fois la moyenne mondiale. Si l’accès à internet est devenu plus abordable, notamment grâce aux téléphones mobiles, les coûts restent élevés, par contre, pour de nombreux habitants de la région. Les disparités intra-africaines sont d’autant plus frappantes. A titre d’exemple, dans la région Est de l’Afrique, 341 millions de personnes n’utilisent pas internet alors que la partie australe du continent totalise seulement 23 millions qui ne font pas usage du net. La sous-région ouest-africaine est la deuxième zone qui totalise le plus grand nombre de personnes non connectées à Internet (241 millions) – quoique le Nigeria compte le plus grand nombre d’utilisateurs internet sur le continent en décembre 2020 (154 millions d’individus) –. L’Afrique centrale compte 142 millions de personnes non connectées alors que l’Afrique du Nord affiche des chiffres passables (92 millions). 

complete analysis

Les bonds en avant du futur 

Le potentiel de croissance est réel dans ce continent vaste, mais il dépendra essentiellement de la garantie d’un accès numérique abordable et généralisé. Cela nécessitera des capitaux importants de la part des investisseurs et des financiers. Selon une estimation de la Banque mondiale, l’Afrique aura besoin d’un investissement total de 100 milliards de dollars (86 milliards d’euros) pour connecter chaque citoyen à Internet d’ici 2030. En octobre 2021, le géant américain Google a annoncé son intention d’investir un milliard de dollars en Afrique au cours des cinq années à venir. Ces fonds massifs permettront d’assurer l’accès à un Internet rapide et abordable et de soutenir les start-ups afin de favoriser la transformation numérique du continent. Le Nigeria, le Kenya, le Ghana et l’Ouganda en seront les principaux bénéficiaires. Ce qui présage d’une avancée dans les années à venir d’autant que les efforts fournis jusque-là sont considérables. Les vitesses moyennes de téléchargement en Afrique ont doublé entre 2015 et 2019, tandis que les coûts des données ont été divisés par deux. La pénétration de la téléphonie mobile en Afrique pourrait atteindre 50 % soit plus de 600 millions de connexions, dont 65 % via des smartphones) d’ici 2025. Le rapport 2021 de la GSMA montre que le fait de posséder un smartphone est un facteur important pour devenir un utilisateur régulier de l’internet mobile. Dernière incitation à une politique numérique, la pandémie de Covid-19 a fortement accéléré l’innovation et la demande d’infrastructures numériques supplémentaires sur le continent. Bon nombre des changements pour l’industrie qui ont été effectués par les gouvernements des pays subsahariens pendant la pandémie ont mis l’accent sur l’accessibilité numérique. 

L'économie mobile Afrique subsaharienne

digitalisation de la relation client
Booster la relation client à l’ère numérique : quand la connectivité et l’omnicanal changent la donne

Booster la relation client à l’ère numérique : quand la connectivité et l’omnicanal changent la donne

Les consommateurs se sont tournés en nombre vers le numérique depuis la pandémie mondiale de coronavirus. Pour de nombreuses entreprises, ces changements imprévus ont mis en évidence un besoin urgent d’améliorer l’expérience client et de la rationaliser sur tous les canaux. Les organisations qui exploitent les données, promeuvent leurs valeurs, et créent un parcours client omnicanal convaincant, seront bien placées pour réussir dans un avenir en mutation.

Que signifie donc booster sa relation client au 21e siècle où l’élargissement de la connexion à Internet, via les smartphones, offre aux consommateurs (sénégalais en particulier et africains en général) un large éventail de potentialités ? Que peut-elle bien englober si on considère que le parcours client est désormais omnicanal et que les entreprises doivent s’adapter continuellement pour parfaire leur offre de services ?

Qu'est-ce que la relation client ? 5 points clés pour vous améliorer

La relation client à l’ère numérique consiste d’abord à un ensemble de processus permettant de dématérialiser, d’automatiser, de fluidifier et d’accélérer les interactions avec les consommateurs. La transformation digitale influence directement la relation client, puisqu’elle permet une meilleure circulation des données et donc une connaissance plus approfondie des consommateurs. Les informations sont désormais collectées en temps réel pour permettre aux entreprises de proposer un service personnalisé. Les marques peuvent toucher leur client n’importe où et n’importe quand via différents canaux, ce qui leur permet de rester proches des consommateurs.

Booster la relation client, en Afrique, s’envisage donc au travers des pages de différents réseaux sociaux, mais aussi dans la maximisation des échanges via mobile (sms, appels, messaging…). Le marché africain des applications a connu une augmentation globale des installations de 41 % selon un rapport publié par AppsFlyer. Ceci, après avoir analysé plus de 6 000 applications et 2 milliards d’installations en Afrique du Sud, au Nigeria et au Kenya, entre le 1er trimestre 2020 et le 1er trimestre 2021.

Se digitaliser, encore et toujours.

L’immédiateté est le paramètre nouveau le plus déterminant. À l’ère des smartphones, des réseaux sociaux et autres nouveaux usages, les consommateurs sont de plus en plus connectés. Ils sont habitués à obtenir ce qu’ils souhaitent, quand ils le souhaitent et où ils le souhaitent, affichant des comportements et des motivations d’achat en constante évolution. Les entreprises doivent donc s’adapter au changement des modes de consommation si elles veulent continuer à séduire une clientèle en quête d’instantanéité.

Les prospects sont de plus en plus actifs sur les réseaux sociaux, de sorte que le démarchage est lentement, mais sûrement remplacé par la vente sur les médias sociaux. Les clients peuvent désormais s’adresser directement à vos comptes, ou vous pouvez les contacter par un DM, un tweet ou un commentaire. Les marques se sont ainsi emparées de ces nouveaux canaux pour répondre aux habitudes et aux usages des consommateurs africains.

En outre, l’analyse prédictive est en train de surclasser les études de marché ou enquêtes auprès des clients qui ont jusque-là été le moyen de profiler les consommateurs. Elle favorise l’engagement des clients et aide les entreprises à exploiter des sources d’information plus productives, telles que les données opérationnelles et financières.

LAfricamobile a facilité les interactions entre ses différents services dans la digitalisation, en comprenant de prime abord qu’il était indispensable de se préparer à une relation client 100 % digitale, ultra-réactive et efficace. En effet, la fluidité et la rapidité de la relation client dépendent en grande partie de la communication au sein de l’entreprise. LAM développe à l’interne une variété de modèles d’applications pour les entreprises dans tout ce qui résonnera auprès des clients à prendre de meilleures décisions pour l’avenir.

Comment réussir la digitalisation de son entreprise ?

API de mobile money
API de mobile money : la révolution financière en marche en Afrique subsaharienne

Dans un continent en plein envol numérique, les interfaces de programmation applicative (API) de mobile money sont en train de bouleverser l’ordre établi par la bancarisation classique.

Ces programmes sont appelés à devenir les futures game-changer 
dans le domaine des services bancaires et monétaires.
Leur entrée dans l’écosystème financier comporte beaucoup 
d’avantages avec quelques défis à la clé. 

Une API, c’est quoi ? 

Une API, pour Application programming interface, est un programme permettant à deux applications distinctes de communiquer entre elles et d’échanger des données. Ce qui évite de recréer et redévelopper entièrement une application pour y ajouter ses informations. Servant d’intermédiaire entre deux systèmes informatiques indépendants, l’API permet d’échanger des données ou des fonctionnalités à l’intérieur ou à l’extérieur des entreprises. Les API sont devenues incontournables quel que soit le secteur d’activité. Banque, marketing, digital, le développement des API ne cesse de croître, au même titre que les données à traiter.

L’Afrique fait des pas de géant dans le domaine de la téléphonie mobile. Le déploiement progressif de la fibre optique, au début des années 2000, a eu le mérite de révolutionner la connectivité sur le continent dont la partie subsaharienne compte 159 millions de portefeuilles mobiles actifs et 490 milliards $ de transactions (rapport 2021 de la GSMA). Le continent possède la couverture et la capacité d’innovation nécessaires pour renforcer l’inclusion financière et bâtir des sociétés plus équitables. 

Enjeux 

Ces avancées techniques ont redéfini les transactions monétaires. Les services bancaires, pour lesquels les grandes industries du paiement font déjà des alignements, apparaissent comme un enjeu majeur. Les API de paiement mobile ont aidé à décloisonner les systèmes fermés des banques et les transformer en plateformes ouvertes permettant à d’autres fintechs, aux prestataires de services de paiement et à tout autre tiers de se connecter à leurs services. 

Les API contribuent à faciliter les envois de fonds internationaux qui enregistrent une forte croissance. Les flux de transferts internationaux réalisés au moyen du mobile money ont augmenté de 65 % en 2020, atteignant pour la première fois plus d’un milliard de dollars par mois selon la GSMA.

Les paiements marchands ont également fait un bond en avant aux dépens des transactions en espèces. Les consommateurs ont été de plus en plus nombreux à se tourner vers le mobile money pour leurs achats de produits alimentaires, de vêtements et d’autres produits et services essentiels. Dans un futur proche, l’ensemble des services marchands ou même administratifs (paiements taxes, impôts) pourrait être digitalisé et les API de paiement mobile seront au cœur. 

Pour preuve, les collaborations sont de plus en plus fréquentes entre leaders mondiaux du paiement et opérateurs de téléphonie mobile à l’exemple de Mastercard et de Free au Sénégal. Un autre exemple, plus tangible, MTN MoMo – le service de mobile money de l’opérateur de téléphonie mobile sud-africain MTN –, est devenu en mars 2022 le service d’argent mobile le plus populaire avec 56,8 millions d’utilisateurs dans 16 pays. 

Répercussions 

La digitalisation des transactions financières est sûrement la conséquence la plus notable. Cette tendance, grâce au mobile money, accélère en conséquence l’adoption des API de mobile money. En faisant cela, c’est tout l’écosystème qui se réorganise autour du fonctionnement des API. Les services informatiques de grandes entreprises n’ont pas d’autres choix que de les intégrer dans leur propre logiciel interne de gestion. 

Dans le domaine bancaire, le concept d’open-banking est né de la nécessité pour les banques de s’ouvrir aux évolutions technologiques imposées par les fintechs. De ce fait, l’interopérabilité banque-fintech-API permettra à davantage de personnes d’accéder à l’inclusion financière. Au cours des cinq dernières années, les flux d’opérations entre les banques et les plateformes de mobile money ont quadruplé pour atteindre 68 milliards de dollars en 2020, contre seulement 15 milliards de dollars en 2015.

Ces changements appellent tout naturellement une reconfiguration du secteur avec de nouveaux acteurs et de nouveaux partenariats. La tendance est désormais à la collaboration avec les nouveaux acteurs spécialisés dans le paiement. 

Impact de la Covid-19 sur l’industrie des Télécoms en Afrique
Impact de la Covid-19 sur l’industrie des Télécoms en Afrique : l’opportunité du grand bond technologique

La pandémie mondiale de Covid-19 a été, et demeure toujours, une occasion pour l’Afrique de stimuler une transformation numérique qu’elle avait déjà amorcée. Des nouvelles habitudes de consommation à l’inclusion financière, le continent africain est, depuis mars 2020, dans une dynamique de évoluer ses solutions digitales. 

La propagation rapide de la Covid-19 et de l’augmentation du nombre de pays imposant des restrictions de mouvement, a introduit un nouveau paramètre dans les usages quotidiens. Ces deux dernières années, on est resté plus longtemps à la maison, utilisant davantage de données pour le travail et pour les loisirs. Les opérateurs de télécommunications ont vu croître jusqu’à 60 % de données en plus sur leurs réseaux, selon le Forum économique mondial qui cite le Global Entertainment and Media Outlook 2021-2025. 

Les applications mobiles, nouveau terrain de jeu

Un précédent rapport publié par AppsFlyer et Google a révélé un marché africain des applications mobiles en plein essor, propulsé par un espace fintech en pleine croissance, une augmentation des « super apps » due à la pandémie de Covid-19, entre autres facteurs. Le rapport révèle que le marché africain de ces applications a connu une augmentation globale des installations de 41 %. Le Nigeria a enregistré la plus forte croissance, avec une hausse de 43 %, suivi par l’Afrique du Sud (37 %) et le Kenya (29 %). Ceci, après avoir observé plus de 6 000 applications et 2 milliards d’installations en Afrique du Sud, au Nigeria et au Kenya, entre le 1er trimestre 2020 et le 1er trimestre 2021. 

Le commerce en ligne, nouvelle tendance 

Les conclusions de différentes études convergent, en grande partie, vers un résultat : le commerce électronique devient la nouvelle norme. Une étude sur le commerce électronique de Mastercard a révélé que 73 % des consommateurs au Moyen-Orient et en Afrique faisaient davantage leurs achats en ligne qu’avant la pandémie. Une autre statistique a montré que le nombre de personnes accédant à des biens et services en ligne, en Afrique, était à son maximum avec une augmentation de 55 % sur Android et de 32 % sur iOS en 2021 ; les dépenses des consommateurs augmentant globalement de 55 %. Des secteurs comme le commerce mobile continueront à connaître une croissance exponentielle d’ici 2025  en Afrique, car de plus en plus de consommateurs, en particulier ceux qui n’étaient pas familiers avec la technologie, s’habituent aux achats en ligne via des applications mobiles. Il est prévu que le commerce social prenne plus de place dans l’espace global du marketing mobile. 

L’Afrique, 43 % du total des comptes d’argent mobile actifs 

Les fintechs constituent l’autre satisfaction. L’Afrique a le potentiel d’être un marché important pour les super « apps » notamment les fintechs. A la fin 2021, il y avait 548 millions de comptes enregistrés dans la région de l’Afrique subsaharienne, dont plus de 150 millions étaient actifs chaque mois. Le Kenya à l’Est et le Nigeria à l’Ouest, sont les locomotives de cette croissance. Ce qui représente 43 % du total des comptes d’argent mobile actifs dans le monde. Ces applications offrent la commodité aux consommateurs, car elles fournissent l’infrastructure de base nécessaire à la population non bancarisée et un accès facile à un large éventail de services. Une aubaine pour réaliser le plus rapidement possible l’inclusion financière de milliers d’Africains exclus du système bancaire formel. 

Challenges 

Le défi a été, et demeure,  grand pour le l’Afrique. Le continent abrite 19 des 20 pays les plus jeunes du monde et le taux  de  pénétration des abonnés mobiles uniques dépassera 50% d’ici 2025 d’après GSMA. Selon la Banque mondiale toutefois, seuls 294 millions de personnes ont accès à Internet sur une population de plus d’un milliard d’habitants. La situation pandémique a mis en évidence l’ampleur de la fracture numérique mondiale, qui plus qu’un désavantage a été une opportunité d’évaluer la profondeur de la faille et d’y remédier.  La pandémie a permis de diagnostiquer le mal à ses justes proportions et peut-être d’y amener les solutions les plus adéquates. 

CODE USSD
Qu’est-ce que l’USSD et comment cela profite-t-il aux entreprises ?

L’USSD offre aux opérateurs de télécommunications et aux entreprises un certain nombre d’options pour mieux cibler et atteindre leurs différentes bases de clients. Cette technologie de base, mais puissante, est utilisée dans une série d’applications, en particulier dans les économies émergentes, pour atteindre une variété de buts et d’objectifs d’entreprises uniques. Pour profiter pleinement du Code USSD et de tout ce qu’il a à offrir, les opérateurs de télécommunications et les entreprises doivent disposer des solutions et de la technologie nécessaires. Dans cet article, nous approfondissons ce sujet et les avantages de l’utilisation de ce Service mobile pour les entreprises.

Qu’est-ce que l’USSD ?

Les données de service supplémentaires non structurées (Unstructured Supplementary Service Data), ou USSD, sont un service d’interaction en temps réel qui permet à votre entreprise d’afficher du texte sur le téléphone d’un utilisateur. Il s’agit d’une technologie de messagerie textuelle qui est utilisée pour transmettre du texte entre un téléphone cellulaire et une application réseau dans le monde entier. Les consommateurs utilisent le Code USSD pour vérifier le temps de communication mobile disponible, le solde des données et participer à des concours de marketing mobile.

De nombreuses personnes confondent ce Service mobile et le SMS, alors que les deux sont complètement distincts. Le SMS est non interactif et peut être conservé sur un téléphone, mais l’USSD est interactif et ne peut pas être stocké. En termes simples, l’USSD est une transaction, alors que le SMS est un message. Le Code USSD est un service en temps réel, alors que le SMS est simplement un message texte envoyé à un numéro de téléphone.

Pour les entreprises et les opérateurs de télécommunications, les possibilités sont infinies, surtout lorsqu’il s’agit de savoir comment utiliser le Service mobile pour générer des revenus, interagir avec les clients et accroître la commodité. 

Quels sont les avantages de l’USSD pour les entreprises ? 

L’USSD est simple à utiliser, ne nécessite pas de technologie avancée et coûte moins cher que la plupart des services de communication. Mais il y a encore plus d’avantages, comme le fait qu’il n’est pas nécessaire de disposer d’une connexion Internet ou de données pour l’utiliser. En plus, lorsqu’il est utilisé comme application de libre-service pour vos clients, il réduit les coûts d’exploitation.

Globalement, le Code USSD fonctionne sur presque tous les téléphones portables, qu’ils soient bon marché ou haut de gamme. Il est rentable pour les entreprises et gratuit pour vos clients. Il fonctionne sans données et ne nécessite qu’une connexion au réseau GSM (Global System for Mobile Communications) pour fonctionner. 

Les avantages de l’USSD pour les opérateurs de télécommunications et les clients ? 

Ce Service mobile est une application basée sur les transactions avec des menus interactifs, comme indiqué précédemment. Lorsqu’un abonné mobile crée une demande, il s’agit souvent d’un processus généré par une requête. Une demande d’informations sur le solde d’un compte, une vérification du solde ou une demande de recharge de temps d’antenne ou de données, par exemple. L’abonné sélectionnera cette option dans le menu des transactions, et la demande sera transmise à l’application USSD via une passerelle USSD. L’application répondra alors à la demande en envoyant les informations requises à l’abonné via la passerelle USSD. Ces types d’applications USSD permettent à un fournisseur de télécommunications de fournir les services suivants à ses abonnés :

  • Des services d’auto-assistance qui sont simples à utiliser, accessibles et efficaces.
  • En permettant le transfert bidirectionnel d’informations, les utilisateurs pourront trouver des informations sur leur abonnement mobile sans avoir besoin d’une connexion Internet, de données ou de fonds.
  • Une technique pour fournir un retour d’information aux clients sur les questions qu’ils ont posées.
  • Un accès à Facebook et Whatsapp via un Code USSD, permettant aux utilisateurs de se connecter aux bases sans utiliser internet.

LAM propose des solutions USSD avec des opportunités d’amélioration des revenus et de la rentabilité

Le Service mobile de LAM permet également aux opérateurs télécoms de tirer pleinement parti du potentiel de revenus et de rentabilité :

  • La publicité mobile : 

Lorsqu’elle est combinée à d’autres formes de médias, la publicité mobile s’est révélée très efficace. Parce qu’il ne nécessite pas de connexion Internet et qu’il est interactif, l’USSD de LAM a une plus grande portée, peu importe la taille du marché.

  • Organisation de jeux concours :

L’utilisation de la solution Code USSD de LAM et des médias sociaux pour organiser des concours s’est avérée fructueuse, car les codes USSD permettent aux clients potentiels de participer facilement. Par conséquent, le Service mobile de LAM vous permet de contacter des personnes que vous n’auriez pas pu contacter autrement.

  • Facilitation de la communication bidirectionnelle :

Pour le chat et les réseaux sociaux, les applications USSD peuvent faciliter la communication bidirectionnelle sans l’utilisation de données. Le chat et les réseaux sociaux du Code USSD intègrent la messagerie instantanée et les réseaux sociaux en un seul service pour les abonnés, leur permettant de rester en contact et engagés avec leurs réseaux sans avoir besoin d’un logiciel de base de messagerie instantanée et de médias sociaux.

Quels sont les objectifs des fonctions USSD de LAM ?

Ces capacités du Service mobile de LAM répondent à un large éventail d’objectifs et d’exigences commerciales des opérateurs télécoms. En voici quelques-unes :

  • Une grande portée auprès des clients :

L’USSD de LAM fonctionne sur tous les téléphones cellulaires GSM standard, ce qui permet de toucher un maximum de clients. Comme aucun smartphone n’est nécessaire, vous pourrez toucher un public plus large, car tout le monde n’en possède pas, surtout sur les marchés émergents.

  • Une accessibilité à travers les réseaux sociaux :

Comme l’application ne dépend pas d’un téléphone cellulaire ou d’une carte SIM, elle peut fonctionner sur n’importe quel réseau mobile. Elle nécessite simplement une connexion au réseau GSM, qui est un système mondial pour fonctionner pour les communications mobiles.

  • Une amélioration de l’expérience client : 

Le Code USSD de LAM est extrêmement interactif, et les utilisateurs peuvent accéder aux informations dont ils ont besoin rapidement, efficacement et à tout moment, où qu’ils soient. Il est également simple à utiliser.

Les solutions Service mobile LAM offrent clairement un certain nombre d’avantages aux entreprises. Elles permettent notamment de cibler efficacement la clientèle, d’établir une communication bidirectionnelle avec les clients, d’offrir des services et des moyens d’acquisition d’informations plus efficaces, de maximiser la portée des clients et de fournir des services et des méthodes d’obtention d’informations plus efficaces. Ces caractéristiques améliorent considérablement la satisfaction des clients et les niveaux de service, réduisant ainsi le taux de désabonnement et augmentant la rentabilité.